moniquetdany

Opéra rose

 

 

 
 

 

 

...place de la Bastille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand au Génie, il voit rouge...

 

 

 

Coup de grisou

 

 

...  sur les" Frigos "du 13°

 

 

 

L'Observatoire de Paris

A l'occasion des journées du patrimoine, bon pied bon oeil , nous sommes allés jeter un regard sur l'Observatoire de Paris et nous en avons pris plein les yeux...

 

 

 

 

Fondé en 1667 par Louis XIV et Colbert, ce bâtiment à l'architecture sobre mais imposante conserve le souvenir des temps illustres.

 

 

Sous les lustres  en cristal de la grande galerie, cartes,  globes,  lunettes, lentilles et autres instruments anciens s'offrent aux regards admiratifs des visiteurs.

 

 

(globe de Coronelli)

 

 

 

 

Cercle azimutal 

 

 

Quart de cercle à lunette

 

 

Horloge planétaire

 

 

 

 

 

 
  

 

La salle  Cassini, telle une immense cathédrale longue de 32 m est traversée par le fameux méridien de Paris. 

 

A 11m au-dessus de la tête, cette rose des vents

 

 

Tout au long de la ligne du méridien, gravés dans la pierre, les signes du zodiaque

 

Dans la salle du conseil, décorée du portrait de Louis XIV entouré de ceux des scientifiques  célèbres, on peut admirer ce magnifique plafond peint.

 

 

 

Et sous les arbres du jardin qui entoure l'Observatoire,  il faisait bon de se balader, le nez au vent, le regard perdu dans le ciel, en rêvant de la lune et des étoiles...

 

 

 

 

 

L'or des Médicis

 

 ... dort dans l'eau de la fontaine 

 

  
  

   

 
Palais du Luxembourg, Paris 

 

Rêves de pierre

 

 

Etranges visages de pierre envahis par le lierre

 

 

 

Quelle secrète légende se  dissimule derrière

 

  
  

ces regards absents si pleins de mystère ..?

  
  Square G.Caïn Paris 4°

 

Les passagers du Temps

 

 

Douleur d' Aristide Maillol ( jardin des Tuileris, Paris)

 

 

Roulez carrosse...

 pour un petit aller-retour dans le passé

 

 

 

en suivant les allées ombragées

 

 

de l'ancien Palais de Marie de Médicis.

 

 

 

Aujourd'hui les sénateurs

 

 

 

occupent cette demeure

 

 

 

 

 

et  le peuple est autorisé à se défouler

 

 

 

sur les plates-bandes de l'allée royale... 

 

 

Montmartre , hier et aujourd'hui

 

Le paysage urbain a quelque peu changé depuis l'époque où  Maurice Utrillo*, l'enfant terrible de la Butte, peignait ce tableau ...

 

 

mais le Lapin Agile monte toujours la garde à l'angle de la rue St-Vincent et de la rue des Saules...

 

 

 

et le souvenir du célèbre âne Lolo et des artistes qui le fréquentèrent  flotte encore dans l'air...

 

 

 

 Quelques arpents de vigne grimpent à l'assaut de  la Butte où se déroulent chaque année en octobre les traditionnelles vendanges...

 
 

 

En effet depuis l'Antiquité, on cultive la vigne * sur les coteaux de Montmartre. Des grappes de raisin, rappelant le nectar béni des dieux, figurent d'ailleurs sur les portes de bronze de l'église St-Pierre ...

 

 

 

Le Moulin de la Galette peint  ici par Vincent Van Gogh,

 

 

avec son bal populaire immortalisé par Auguste Renoir,

 

 

n'est plus une modeste guinguette. Les becs-fins qui le fréquentent aujourd'hui ont remplacé les midinettes et les ouvriers qui venaient "gambiller" le dimanche en dégustant du  vin clairet. Mais les ailes de ses deux moulins nous font encore tourner la tête...

 

 

Dans la rue Cortot,  le musée de Montmartre est une  charmante demeure qui  conserve amoureusement le souvenir de la bohême et des peintres de la Butte. Une visite à ne pas manquer!

 

Et sur la place du Tertre envahie par une foule cosmopolite et joyeuse, le ciel enfin serein en ce début de printemps, compose avec les parasols des peintres un  décor bon enfant aux couleurs patriotiques..!

  

* Cliquer sur les liens écrits en orange

Portes ouvertes

 

 

 

 

 

...sur le chemin de la liberté

 

 

 

 

Tour à tour demeure royale puis prison d'état, le donjon de Vincennes fut au fil du temps l'hôte de célèbres détenus...

 

 

Pour vous évader et faire toute la lumière sur ce haut lieu de l'Histoire de France , cliquez ICI  ou là et suivez le guide ... 

  

 

 

Délire montmartrois

 

"Je cherche fortune...

 

 
  

 

 

 

 

Autour du Chat noir...

 

 

 

 

Au clair de la lune...

 

 

A Montmartre ...

 

 

 

le soir..."

 

                                               

NB: Les clichés avec lune sont des photos-montages 

Hommage à Frédéric Chopin

 

 

Le souvenir de Frédéric Chopin  flotte

dans les allées du parc Monceau à

Paris. Cet hommage romantique au

compositeur est l'oeuvre de Jacques

Froment-Meurice qu'il réalisa en  1906.

Elle met en scène le musicien

composant la célèbre Marche funèbre.

A ses pieds une allégorie symbolise la

douleur et dans le ciel une femme

ailée, figurant l'Harmonie, sème des

guirlandes de fleurs...

 

 

 

 

 

 

 

  
 
 

 

la marche funèbre - qui fait partie de la sonate n°2- fut jouée pour la première fois lors des obsèques du musicien en 1849. Voici ce qu'en disait Liszt : " Aurait-on pu trouver d’autres accents pour exprimer avec le même navrement quels sentiments et quelles larmes devaient accompagner à son dernier repos celui qui avait compris d’une manière si sublime comment on pleurait les grandes pertes ! Nous entendions dire un jour à un jeune homme de son pays : ces pages n’auraient pu être écrites que par un Polonais ! ..." car cette sonate évoque aussi l'histoire douloureuse de la Pologne à cette époque.

 

Métro, ligne 6

 

Pour faire la lumière sur le métro...

...un bref rappel historique:

Le métropolitain de Fulgence Bienvenue fête cette année ses cent-dix ans. C'est  en effet à l'occasion de l'exposition universelle de 1900 que fut inaugurée, le 19 juillet, la première  ligne. Ce moyen de transport révolutionnaire  allait au cours des ans désenclaver les arrondissements et la  banlieue parisienne.

 

De la porte de Vincennes à la porte Maillot, le premier métro permit de traverser la capitale d'est en ouest. La ligne 6 reliant la Nation à l'Etoile, l'une  des premières réalisées avec un viaduc, date de 1907.

 

 

 

Pour voir le plan avec la chronologie, un clic ICI 

 

Que reste-t-il du temps passé

...sous les arcades du Palais-royal?

Quelques vieilles boutiques poussiéreuses au charme désuet que la mode des petites robes "vintage" a provisoirement épargnées,

 

gravé dans la pierre, le souvenir de Colette

 

 

...qui fréquentait ces lieux

 

 
  

 

...et dans un coin, ce p'tit restau  qui a l'air bien sympathique..!

 

 

 

Les amours dans l'escalier

 

 

 

 

     

 

 "Là, tout n’est qu'ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté." C. Baudelaire

 

Musée Nissim de Camondo  Paris 8°, la riche demeure d'un collectionneur éclairé. C'est ICI

 

Le parc de Saint-Cloud (2)

Le château qui abrita les têtes couronnées, royales ou impériales, est parti en fumée lors de l'incendie qui le ravagea en 1870. Occupé par l'armée allemande, il fut bombardé et incendié par les Français pendant le siège de Paris. Ses ruines furent rasées en 1891. Mais le domaine qui s'étend sur les côteaux dominant la Seine garde encore les témoignages de sa gloire passée. Ce vaste parc de 450 ha, dessiné par Le Nôtre sur les plans de Mansart, est agrémenté d'une multitude de pièces d'eau, de fontaines et de cascades. Des statues disséminées animent l'espace. Mais le joyau du parc, c'est la grande cascade. Du haut de ses quatre-vingt dix mètres, l'eau dévale la colline en une sucession de vasques et de bassins décorés d'animaux et de statues.

 Dimanche dernier, nous avons eu la chance d'assister au spectacle des grands jeux d'eau. A voir le trousseau du fontainier, on imagine la complexité du système hydraulique qui alimente les nombreux bassins et qui permet cette féérique prouesse aquatique...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au parc de St-Cloud

Gravir les marches qui bordent la grande cascade,

 

 

à l'ombre des tilleuls

 

ou  en galante compagnie,

 

reste malgré tout une épreuve

 

  

   à vous scier les jambes!

 

Rêves d'amours

 

... à la  folie de Bagatelle,"parva sed apta"!

 

 

 

Le mur murant Paris

...rend Paris murmurant!

Cet alexandrin rendu célèbre par Beaumarchais circulait dans la capitale à l'époque où Louis XVI fit ériger une enceinte percée de nombreuses barrières d'octroi dont les revenus étaient destinés à renflouer les caisses de l'état. Le mécontentement des Parisiens leur inspira aussi cet épigramme:

                                                          "Pour augmenter son numéraire

                                                          Et raccourcir notre horizon,

                                                 La Ferme a jugé nécessaire

                                                          De mettre Paris en prison. »

La révolution s'empressa de détruire le mur des fermiers généraux et, de la cinquantaine de barrières d'octroi initiales, il en subsiste quatre: celles de Denfert-Rochereau et de la Nation ainsi que les rotondes de Monceau et de la Villette.

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La rotonde du parc Monceau adopte la forme d'un temple antique où  Philippe d'Orléans s'était réservé un salon afin de  jouir de la vue sur le parc...

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Autre temps, autres moeurs, les barrières d'octroi  ont disparu et sont remplacées de nos jours par des péages pour accéder à la capitale. Et si les grilles du parc Monceau s'ouvrent démocratiquement aux promeneurs, celles des hôtels particuliers qui cernent le parc ne sont accessibles qu'à une  certaine élite sociale...

Ah, qu'il était beau le parc Monceau   vu par Monet!

Pour plus de renseignements sur le mur des fermiers généraux ... 

                                                                           

Hier et aujourd'hui

 

...la gare St-Lazare vue par Monet, Caillebotte et mon clic-clac, avec Satie au piano...

                            

 

                               

                               

 

 

 

La gare St-Lazare

  

...est la première gare construite en Ile-de-France. Je vous invite à remonter le temps...

 

 

 

Son histoire débute en 1837 avec l'ouverture du chemin de fer de Paris à St- Germain. On édifia alors une gare provisoire en bois, l'« embarcadère de l'Ouest », sur la place de l'Europe. De 1842 à 1853 on la reconstruisit un peu plus loin, sur son site actuel. Fleuron de la révolution industrielle, la gare St-Lazare connut son heure de gloire avec la vogue des bains de mer. Elle fut le point de départ des peintres impressionnistes qui, équipés de leur chevalet et de leurs tubes de peinture, empruntaient le train à vapeur en direction de la Normandie. En me promenant sur les quais, je me suis prise à rêver à cette époque passionnante qui vit tant de bouleversements dans la vie de nos aïeux. Et  l'envie m'est venue de me livrer à ce petit télescopage d'images ...            

 

Voici la gare actuelle photographiée par mon clic-clac...

 

 

revisitée par mon copain Photoshop...

  

 

 

et immortalisée par Claude Monet.

 

Actuellement la salle des pas perdus est en plein chantier de rénovation. J'espère que les vestiges de sa gloire  passée seront sauvegardés. L'avenir nous le dira...

En attendant, merci de m'avoir accompagnée dans ce petit voyage. A bientôt..!