Le Palais-Royal, propriété du duc d'Orléans -Philippe Egalité-, subit bien des modificationsdans les années 1780. A l'emplacement de ces colonnades de pierres, se trouvait une galerie de bois, "lieu de rendez-vous de tous les crocs,les escrocs, filous, mauvais sujets dont abondait la capitale"..."Une ignoble galerie de bois, le premier fruit de la spéculation mercantile d'un prince qui transforma tous les abords de son palais en bazars magnifiques, il est vrai, mais méséant à la grandeur d'un prince. Dans ce double rang de galeries, on voit s'y presser dans d'étroites boutiques les libraires et les marchands de mode." Le conducteur à l'étranger, 1845.
Dans ce lieu chargé d'histoire où à la veille de la Révolution - ironie de l'histoire- Camille Desmoulins incitait les Parisiens à prendre les armes, qu'il fait bon venir flâner à l'ombre des galeries qui entourent le jardin , havre de paix à deux pas de la rue de Rivoli...
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