Le passage des Panoramas, construit en 1800 doit son nom à deux tours de plus de 20m de hauteur sur lesquelles se déployaient des toiles figurant des vues générales de Paris et de Toulon. Premier lieu public éclairé au gaz , il possédait de nombreuses boutiques parmi lesquelles celle du graveur Stern qui a résisté aux outrages du temps. Moins élégant que les galeries Colbert et Vivienne, c'est un endroit où il fait bon venir flâner et en passant devant l'entrée des artistes du théatre des Variétés, on se surprend à songer à l'héroïne de Zola.
" Elle adorait le passage des Panoramas.C'était une passion qui lui restait de sa jeunesse pour le clinquant de l'article de Paris, les bijoux faux, le zinc doré, le carton jouant le cuir. Quand elle passait, elle ne pouvait s'arracher des étalages, comme à l'époque où elle traînait ses savates de gamine, s'oubliant devant les sucreries d'un chocolatier, écoutant jouer de l'orgue dans une boutique voisine, prise surtout par le goût criard des bibelots à bon marché, des nécessaires dans des coquillages de noix, des hottes de chiffonnier pour les cure-dents, des colonnes Vendôme et des obélisques portant des thermomètres." NANA, 1880
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