Petits ou grands, les ports du Finistère sont des endroits pleins de charme qui s’abritent discrètement au fond de rias verdoyantes ou affrontent avec courage l’océan hérissé d’écueils menaçants.Des petits ports qui, peu à peu, sont contraints d'abandonner la pêche pour se tourner vers le tourisme tandis que d'autres, plus importants, menacés par les quotas de pêche imposés, se posent bien des questions sur leur avenir…
Voici Bénodet où je reviens souvent et Sainte-Marine avec son célèbre Abri du pêcheur aux murs roses, aujourd’hui reliés par le grand pont de Cornouaille; mais c’est avec toujours autant de jubilation que j’embarque sur le « Picot » pour franchir, en une poignée de minutes, l’estuaire de l’Odet qui sépare les deux ports, avant de gagner la pointe de Combrit et le sentier côtier qui s'ouvre sur l'océan.
Voici les côtes déchiquetées de Penmarch, battues par le vent et parsemées d'écueils mais le phare d'Eckmühl, du haut de ses soixante mètres, veille sur les marins qui empruntent ces passages redoutables.
Loctudy fait face à L'Ile Tudy, presqu'île au ras des flots qui, par beau temps, se donne des allures méditerranéennes avec ses maisons basses aux murs blancs .
Voici Concarneau et sa ville close de remparts au granit austère, Douarnenez et son port-musée et enfin Le Guilvinec avec sa flottille de chalutiers, l'un des plus importants ports de pêche bretons.
Mais au cours de mes promenades sur les sentiers côtiers, j'aime au détour du chemin, découvrir le minuscule havre de Pors Poulhan où, derrière les digues qui le protègent, se blottissent les petites barques des pêcheurs, bien alignées, bien amarrées ...
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