J'ai emprunté le GR 34 qui borde les côtes de Cornouaille, de la baie d'Audierne à celle de Douarnenez, scrutant l'océan dans le secret espoir de voir surgir du fond des eaux les tours de la célèbre cité engloutie...On dit que par temps calme, on peut entendre tinter les clochers de la ville d'Ys. Si parfois, derrière le bruit des vagues s'écrasant sur les rochers, j'ai cru entendre "ces voix d'un autre monde" dont parle Ernest Renan, je cherche toujours, au fond de l'horizon, à discerner la silhouette des remparts de la cité noyée...Gradlon, Dahut, St Gwénolé, des noms étrangers à mes oreilles qui me faisaient rêver lorsqu'enfant, je dévorais le soir dans mon lit "les Contes et légendes "de cette Bretagne qui m'attirait déjà, avant même d'avoir foulé le sol d'un pays bien éloigné de ma terre natale...
On dit aussi que lorsque Paris sera engloutie, la ville d'Ys surgira : "Pa vo beuzet Paris, Ec'h adsavo Ker Is car Par Is signifie en breton "pareille à Ys"...
En attendant le déluge, ami blogueur, je te propose de marcher avec moi sur le sentier côtier qui longe la baie d'Audierne...
Les ramasseurs de varech JJ Lemordant
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