moniquetdany

L'allée cavalière

 

 

...du Jardin du Luxembourg est empruntée par de bien belles amazones!

                                                                              

De la fragilité des fleurs

 

                     

                              

                    Mais l'une est à peine morte qu'une autre éclôt...

                                                          ...Et pour en voir d'autres, un clic ICI

Le ciel est par-dessus les toits

 

 

...si flamboyant que je n'ai pas jugé utile de forcer la note..!

                            

                                                      Coucher de soleil hier à Paris

Artsénat 2008 (7)

 

 

Pour conclure cette visite virtuelle, l'apothéose pour moi ce fut la découverte de l'oeuvre de Guy Ferrer.  Sur l'esplanade surplombant le Sénat, entre les statues des reines de France, neuf sculptures monumentales en bronze patiné forment le mot T.O.L.E.R.A.N.C.E. Neuf sculptures-lettres qui  suggèrent diverses religions et spiritualités. Dans un monde où les idéaux religieux s'affrontent en de sanglantes luttes, cet appel au respect des pluralismes religieux et culturels résonne comme un cri . Une oeuvre forte qui vous étreint le coeur...

 

 

"Alors que nous tous, humains, avons en commun la quête spirituelle, inhérente à notre nature parce que fondée sur la conscience de notre précarité, on assiste au contraire en permanence à la démonstration médiatisée des oppositions et des combat menés au nom des religions. Par cette sculpture, j'ai voulu mettre en exergue la ressemblance de la quête, quelle qu'elle soit et quel que soit "le dieu" auquel elle est adressée. Et c'est cette convergence qui devrait être démontrée, au lieu des divergences engendrées par vaines supputations ou folles affirmations quant au divin. La tolérance est possible à la condition d'un travail sur soi de réflexion, d'ouverture aux autres et d'imagination. Cette installation se propose d'inviter le public, spectateur devenu pélerin , à découvrir, ressentir et identifier chaque lettre, afin de reconstituer le mot/message er d'adhérer activement au concept de TOLERANCE, clef d'un engagement essentiel pour le respect humain et la paix dans le monde. Mais j'ai volontairement prêté des identités plurielles aux sculptures, afin que s'ouvre le dialogue et les interprétations..." Guy Ferrer

  Quelle superbe leçon d'humanisme et d'art. Merci monsieur Ferrer!

Et pour clore le parcours des reines de France, cette gigantesque oeuvre en bronze  de Louis Derbré, "Le prophète" prolonge  la réflexion..."Chacun interprètera ce prophète à sa manière, de façon libre, loin de toute philosophie religieuse". L Delbrée

Artsénat 2008 "Du vent dans les branches"

Orangerie du Sénat jusqu'au 15 juin 2008

Jardin du Luxembourg  jusqu'au 21 septembre 2008

Arsénat 2008 (6)

Devant l'orangerie cette sculpture en bronze peint de Robert Combas s'intitule "Le pot de jambes en bouquet de pieds et de mollets"...tout un programme pour cette amusante partie de jambes en l'air...                                    

Mais où donc ai-je la tête?...

                                        

      ...Ah oui, au pied du pot de fleurs, au ras des pâquerettes!

L'orangerie du Sénat accueille vingt-deux artistes dont je vous présente quelques oeuvres qui m'ont plu.

Toujours Combas avec ce tableau "Le guerrier païen". Cette oeuvre bien différente de la précédente, au graphisme élaboré et aux couleurs mouvantes suivant l'éclairage, est un hommage à la nature, la danse, les rites païens. "Revenant des temps très anciens, le guerrier païen, le copain du danseur agile, le lutin à tête de lapin, le baladin qui danse avec les mains. Hommage aux divinités anciennes des prés, des bois, des champs et des jardins qui pullulaient à l'époque d'avant maintenant."

Le peintre et céramiste Philippe Borderieux présente une oeuvre originale," La forêt des songes": Un paysage ravagé par un incendie, des reliefs calcinés sur lesquels trône un corbeau noir.

          

                              

"Voici les reliefs d'un incendie: le cortège de formes délaissées par un feu aveugle, des céramiques qui s'inscrivent dans mon travail de peintre. J'ai cherché à restituer des formes découvertes hors du brasier: fragments poudrés au noir de fumée, enduits de suie et de dépots métalliques, cendres que le vent disperse...J'écoute l'oracle de la roche noire et glacée, sa parole est en suspend dans l'ombre de l'oiseau , prisonnière de ses serres comme une proie innocente..."

Artsénat2008 (5)

 

 

J'ai beaucoup aimé les grands corps athlétiques et déstructurés de Philippe Seené dont la puissance apparente  qui s'en dégage fascine et interroge. Match III et Un certain walkman sont deux monumentales sculptures de résine patinée.

 

 

Toutes ses oeuvres sont pour l'artiste du passé et n'ont pour lui qu'une valeur d'expérience précieuse, simple valeur de souvenir; c'est pourquoi il peut arriver de détester une oeuvre qu'il pense avoir dépassée.

Cela n'empêche pas cette oeuvre d'avoir pu être sincère, inspirée, peut-être même de rester la plus sincère de toutes.

Ce n'est pas ce qui compte dans son travail. L'unique gain est cette clarté croissante de sa vie à laquelle je continue à ne pouvoir donner qu'un nom: le chemin de soi-même."  Rainer Maria Rilke

http://p.seene.free.fr

"Les barques échouées" d'Odile de Frayssenet traversent en diagonale le jardin, depuis l'orangerie jusqu'aux statues des reines de France.Vingt  barques toutes différentes, transportant des denrées et des marchandises diverses, épaves rouillées abandonnées sur la grève d'un pays imaginaire...

Traverser,voyager, découvrir, telle a été l'origine des coques. Fuir aussi. Naviguer, c'est se situer, faire le point. Quelquefois le perdre. Avec ou sans balisage, l'arrivée n'est pas assurée. L'écueil, le labyrinthe des chemins aboutissent parfois à des impasses. Ainsi les barques échouées, que le vent repousse un peu plus chaque jour les unes contre les aures. Echouées comme des idéaux sur des bancs d'amnésies, ces nefs restantes et ces débris d'espérance gisent là comme une invitation à penser le monde qui se décompose. Et dérive..." Odile de Frayssinet

http://pagesperso-orange.fr/odiledefrayssinet/

 

Artsénat 2008 (4)

 

 

 

 

Axel Cassel dont j'avais beaucoup aimé l'an dernier les oeuvres aux formes végétales (clic) imitant le bois, expose cette belle sculpture de bronze "Grand poète ivre" inspirée d'un poème de Li Po:

  "Le vent s'est levé dans dix mille ravins, faisant vibrer les forêts vides

  les dragons, effrayés n'osaient s'allonger dans l'eau...

  Notre sentiment est dans nos coupes

  dans la vallée les oiseaux chantent la beauté du jour

  près du fleuve les gibbons crient dans le vent du soir

  de toute ma vie jamais nos larmes n'ont coulé

  aujourd'hui je ne cesse de pleurer."

www.axelcassel.com

Artsénat 2008 (3)

 

 

Mon regard est attiré par un personnage filiforme dissimulé dans l'ombre du feuillage des arbres...

 

 

tandis qu'un autre me rappellant Sisyphe, dans un équilibre précaire sur le fil tendu de la vie, semble s'épuiser à remonter le fardeau inexorable du temps qui passe...peut-être..."Sphère et figure accroupie", deux oeuvres de Jeanne Bouchard.

 

 

L'artiste explique: "Je travaille sur des formes fragiles, dans des mouvements fugitifs, à la limite de l'équilibre.Une structure en fer enveloppée de papier enduit de poussière, de terre et de colle me permet de développer dans l'espace des figures légères qui cherchent leur équilibre propre dans le mouvement. Cette oeuvre éphémère sera ensuite moulée et coulée en bronze.

Qu'est-ce-qui nous tient debout sur une tige, deux pieds ou quatre pattes? Un irrésistible appétit de lumière, de connaissance, d'amour, la peur?

http://pageperso.aol.fr/jeannebouchard/mapage/jobs.html

 

Artsénat 2008 (2)

 

 

L'oeuvre de Nicolas Sanhes est constituée de poutrelles de charpentes métalliques que les professionnels du bâtiment appellent "IPN".Tel est le titre de cette sculpture qui s'enroule autour d'elle-même sans début ni fin..."Il faut alors suivre de l'oeil la ligne tracée: elle s'élève, se retourne sur elle-même, fait un cercle, mais un cercle pas bien rond du tout, puis un autre...la ligne devient plurielle. Elle se gonfle, lourde, ou peut disparaître dans la lumière qui l'interrompt: c'est alors l'aveuglement." www.nicolassannhes.com

 

 

 

 

"Le bûcher" du sculpteur Julien Gudea est constitué d'un enchevêtrement d'allumettes géantes calcinées et évoque le brasier qui subsiste après l'incendie.   www.gudea.fr

 

 

   

 

 

Coup de coeur pour les totems de cristal de Brigitte Sillard . Par bonheur, le soleil ce jour-là était présent et mettait en valeur la transparence des pierres. "Ce sont comme de grandes stèles de verre au coeur desquelles les interrogations, les empreintes de l'histoire se seraient figées après avoir été capturées. Etant préhistorienne et ethnologue, je traduis ici une quête du sacré. Les traces gravées dans la matière transparente interrogent la mémoire, pendant que la lumière, source de vie, tente de révéler ses secrets, de donner des réponses." www.sillard.com

 

 

                                       

                                                                       (à suivre)

Du vent dans les branches (1)

 

C'est le thème de l'exposition d'Artsénat 2008 qui vient de s'installer dans le Jardin du Luxembourg. Des sculptures monumentales animent les allées, les pelouses  et les arbres tandis que l'Orangerie abrite des oeuvres de peintres et de sculpteurs. Je vous présente quelques oeuvres qui m'ont accroché le regard et le coeur...

La fontaine Médicis accueille une installation du sculpteur Polska, originale et poétique, constituée d'une pirogue  et de nacelles d'osier et de bambou, fragiles esquifs posés sur l'eau: "La pirogue voyageuse libère les semences de rêve, vogue solitaire, emblématique, au gré des souffles...

 

  

 

 

Travailler avec la nature, c'est prendre le rythme des saisons depuis le premier jour. C'est prendre la force des Temps dont on ne sait plus les origines...       

 

 

                 

 

 

             

 

   

 

       C'est apprendre à savoir mourir pour pouvoir renaître."

 

      

              www.polskapolska.com                                                                       (à suivre)

Seuls au monde

 

 

       ...sur la place Furstemberg, à Saint-Germain -des -Prés...(clic)

 

 

 

 

L'escalier de pierre

 

 

Le vieil escalier de pierre aux marches usées

                                       s'enroule autour de sa rampe de fer forgé...

 

 

         

                  

               

 

 

Ses marches sont si déformées

                qu'elles semblent comme affaissées

                                        par le poids de trop lourds secrets ...

 

 

                           

 

 

                    

Nuit froide

 

 

 

                                                

 

 Du bout de ses branches

 l'arbre nu caresse la lune

pour se réchauffer

 

 

Les paulownias

   

 

 

                                             ...me font  un drôle d'effet!

     

                                       ... mais que j'aime ça!       

         

L'église Saint-Germain-des-Prés

 

 

De la puissante abbaye bénédictine du Moyen-Age, il subsiste l'église, la plus ancienne de cette époque que l'on puisse voir à Paris. Certes remaniée au fil du temps, barbouillée de fresques au 19° siècle, elle a néanmoins conservé la tour de sa façade, ornée de belles arcades romanes.

 

 

 

Sous le portail intérieur, se cachent des chapiteaux décorés d'animaux fabuleux et de motifs végétaux datant du 12°siècle.

 

 

A l'intérieur de l'édifice, dans une des chapelles rayonnantes , on découvre un élégant soubassement à arcatures et ce superbe chapiteau sculpté d'une  émouvante tête d'ange

.

 

Dans la chapelle voisine,on peut voir d'intéressants vitraux du 13° siècle constitués à partir de fragments provenant du réfectoire des moines de l'ancienne abbaye.

                              

 

De grandes verrières dont celle-ci du 17° siècle et des lanterneaux filtrent avec douceur la lumière  du soleil...

 

                              

 

 

Tiens, des traces de fresque sous la coupole que je n'avais pas remarquées en prenant la photo...

 

Jeux d'eaux

                   Il faisait chaud cet après-midi là dans la capitale...

   

                             Alors, une solution adoptée à l'unanimité...

      

    

                                            se rafraîchir dans les fontaines!  

 

                 

                                                       

Aux sources de la Terre

L'exposition de plein air "Aux sources de la Terre" nous invite à un voyage à travers l'histoire de la Terre en remontant "l'Allée du Temps" et en découvrant la géologie de la France. Cette carte géologique est reproduite au sol en un assemblage de 1060 cartes au1/ 50 000 que l'on peut examiner de près...

Elle décrit de façon détaillée les roches qui composent le sous-sol de chaque région française.

Une exposition de roches diverses prolonge l'exposition et met en valeur la diversité des paysages français. De véritables oeuvres d'art sculptées par la nature ...

"Avez-vous songé à ce que proclament ces pierres, aux secrets qu'elles nous révèlent, l'épopée qu'elles nous chantent? Toute l'histoire de notre vieille Terre? " ( Théodore Monod )

Pour compléter la visite, une exposition de belles photos de notre planète habille les grilles du jardin. Bonne promenade au coeur de la Terre!

Jardin des Plantes, place Valhubert, Paris 5°

Jusqu'au 30 novembre 2008 (gratuit)

Apparences(2)

Ceci n'est pas Droppy (clic) , le célèbre héros de Tex Avery...

                                                          

                                                   

     ni  quelque étrange mammifère marin surgi du fond des océans...

 

                                             

                                          Mais alors qu'est-ce..?  (à suivre)

Apparences (1)

 

Ceci n'est pas une oeuvre de Soulages ...

   

    

                                                  

 malgré quelques similitudes...

    

       

                                                                                                                        (P.Soulages)

                                               Mais alors, qu'est-ce???

 

Rondement belles

 

 

Timides dans l'ombre, les pieds dans l'eau, l'aquilégia blanche ou bien rose ...

 

                  

Dressant la tête fièrement, la fleur d'oignon règne sur le jardin potager...                                 

                                  

 

Et dans le parterre de petites fleurs blanches, cette tulipe à moitié rouge imite la pivoine.      

      

                                

Ici ou là, les fleurs dansent la ronde du temps qui passe...