Les statues et les installations dans le Jardin des Tuileries semblaient placées cette année sous le signe des rêves de l'enfance, de la dérision ...et de ma désillusion..!
Les douze sculptures d' Hugo Bondinone symbolisant les mois de l'année et l'inexorable écoulement du temps qui passe attiraient surtout les enfants et les mouettes...
...tout autant que le bonhomme de neige en résine de Pierre Ardouvin.
L'échafaudage métallique de la maison témoin d'Elvis, une installation d'Alexandre Périgot, qui nous dévoile l'arrière du décor pour démontrer "la désillusion par rapport à l'ilusion" ne m'a guère emballée...
Je n'ai pas rêvé au prince charmant en regardant le lit à baldaquin de la Belle au bois dormant qui flottait sur l'eau du bassin, une installation de Vincent Onlinet.
Quant à la bicyclette de Dominique Blais dont la selle et le guidon rivalisaient avec la cime des arbres, elle plongeait les curieux dans un abîme de scepticisme...Elle ne m'a guère convaincue de reprendre le guidon et le nez au vent, la tête dans les nuages, d'enfourcher le vélo pour une balade écologique au-dessus de la pollution...
J'ai regretté que cette sculpture de Barry Flanagan, érigée en hommage à l'artiste tout récemment disparu, soit placée bien trop loin pour pouvoir l'apprécier.
Mais la tache colorée du perroquet géant de Jim Dine avait un franc succès auprès des petits et des grands en mal de safari - photo.
Un succès qui le disputait aux sièges en plastique roulant dans l'allée centrale, un moyen rapide et amusant de visiter l'exposition fort apprécié du jeune public.
Alors, je me suis dit avec regret qu'avec l'âge je devenais blasée et que peu à peu je perdais mon âme d'enfant car comme l'affiche Jacques Villeglé sur les murs du Jeu de Paume...
Une citation de l'écrivain
écrite dans un alphabet "socio-politique", lourd de symboles
Les commentaires récents