moniquetdany

Le rouge est mis

A la demande de Dandylan qui m'a taguée, je déroge au principe que je m'étais fixé parce que le rouge est ma couleur préférée et je me livre donc à ce petit jeu ... Mais pas question pour moi de désigner d'autres victimes.. !  ;-)

Rouge donc comme le petit livre de mai 68 et la casquette que je portais à l'époque.

Rouge comme le ruby's cube  que j'ai retrouvé au fond d'un tiroir et dont je n'ai su reconstituer qu'une seule face. Hé oui, avec le temps, comme disaient Jeanne et Léo " J'ai la mémoire qui flanche..." et "...Tout s'en va..."

Rouge  comme ce pull - over et un grand nombre de mes vêtements.

Rouge comme l'écharpe que j'utilise pour dissimuler mon clic-clac lorsque je vais dans les musées .

Rouge comme les rubis de ma bague.

Rouge enfin comme  le p'tit coquelicot de la chanson.

 

 

 

L'hôtel de Beauvais(2)

 

 A l'occasion des journées du patrimoine, j'ai pu visiter dans le Marais l'intérieur de l'hôtel de Beauvais que j'ai déjà évoqué ICI .

   

 

Cela m'a permis de découvrir ces deux superbes escaliers...

 

 

 

 

 

 

et au sous-sol,  un grand cellier voûté, vestige médiéval de la maison de ville des moines de l'abbaye d'Ourscamps qui se trouvait jadis à l'emplacement de l'Hôtel de Beauvais.

 

 

 

NB: Si les intérieurs de cet hôtel particulier ne sont visibles que lors des journées du patrimoine, la cour est accessible au public et mérite à elle seule la visite.

Zen attitude

Sage ...

 

 

 

 

et contemplatif 

 

 

 

  comme un moine...

 

  
 

 

Mais quoi de plus naturel

 

 

pour un Chartreux!!!

 

Merci à Victor et au cordon-bleu! ;-)))

 

Egyptomania

(Montage: Pyramide de Ming Pei et sarcophages du  musée du Louvre) 

 

L'âge d'or hollandais

...de Rembrandt à Vermeer. 

Tel est l'intitulé de la très belle exposition qui vient  d'ouvrir ses portes à la Pinacothèque de Paris. Au travers des oeuvres présentées - tableaux , dessins, aquarelles  et gravures, tapisseries, argenterie, faïences de Delft - c'est la Hollande du XVII°siècle que le visiteur découvre, un pays qui connut son Age d'or grâce à l'essor de son commerce maritime qui rayonna partout dans le Monde. Les thèmes abordés - ville et campagne, navigation et commerce, scènes de genre et portraits, natures mortes et vanités, religion - nous révèlent les différents aspects de la société  de cette époque. Les oeuvres exposées proviennent du Rijksmuseum d'Amsterdam et, après Paris, voyageront  dans plusieurs capitales.

Voici pêle-mêle quelques tableaux qui m'ont particulièrement séduite...

Coup de coeur pour la célèbre "Lettre d'amour "de Johannes Vermeer. Oh, cet échange de regard qui en dit long entre la maîtresse et sa servante! Derrière les petits détails du tableau, se dissimulent bien des symboles...

 

 

 

 

Coup de coeur aussi pour cette "Scène d'intérieur avec une mère épouillant son enfant", de Pieter de Hooch. Les jeux de lumière diffusés par les fenêtres, la composition du tableau, géométrie des lignes contrastant avec la douceur toute en courbes du couple mère-enfant et les petits détails de cet intérieur où respire la propreté  font  de ce tableau une oeuvre très touchante.

 

 

 

  Un bel  éclairage  habite "L'atelier du tailleur" de  Van Bruekelenkam , une scène de genre qui nous renseigne sur le travail d'un artisan du textile et  la mode vestimentaire d'une époque où la classe bourgeoise est en pleine expansion.

 

 
 
 

 

Superbe, ce paysage de J.I van Ruisdael avec son  ciel immense occupant les deux-tiers du tableau et les toits des maisons éclairés par les rayons du soleil filtrant à travers les nuages .

 

 

 

La peinture hollandaise occupe une place prépondérante dans la représentation des natures mortes. Ce tableau d'Abraham Mignon est un chef d'oeuvre du genre. Ces fruits ouverts sont peints avec tant de précision qu'ils en sont presque palpables. Mais les symboles disséminés dans la toile ( mèche d'amadou qui se consume, papillons et autres insectes, feuilles jaunissantes) sont là pour nous démontrer le caractère éphémère des biens de ce monde. Et les reflets de lumière filtrant au travers des fenêtres et projetée sur les raisins et les objets pour nous rappeler peut-être aussi celle qui vient d'En-haut...

 

 

 

 

 Ces deux portraits d'un couple sont l'oeuvre de Franz Hals. La manière très contrastée de peindre les deux époux a attiré mon regard. Et quelle finesse dans la réalisation des costumes et des dentelles!

 

 

 

Gérard Ter Borch a réalisé le  portrait de cette jeune fille songeuse. Les tons chauds du vêtement contrastant avec le fond sombre, l'expression songeuse du visage  font de cette toile une oeuvre intimiste et charmante.

 

Quant à cette oeuvre, "Le reniement de Saint-Pierre " de Rembrandt, elle résume à merveille tout l'art  de celui qui fut, après Le Caravage, le maître incontesté du clair obscur...  Sublime!

 

   

 

(photos "Connaissances des arts")

Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, 7508 Paris

Jusqu'au 7 février 2010

Renseignements ICI

Attention: Déjà beaucoup de monde, n'attendez pas trop pour vous y rendre! ;-)

 

Mon amie Bastet

 

Depuis ma plus tendre enfance, je voue un culte fidèle à la race féline et la civilisation égyptienne me fascine depuis que je l'ai découverte sur les bancs du lycée. Vous ne vous étonnerez donc pas si cette réplique de Bastet-dont on peut admirer l'original au Louvre- figure en place d'honneur dans mon salon...

 

"La séduisante déesse à tête de chat, sacrée, protectrice des femmes et des enfants, détient le pouvoir magique qui stimule l'amour et l'« énergie charnelle ». Un atout qui lui valait un culte tout particulier de la part des Egyptiens. Bastet est une déesse aux caractères antagonistes, douce et cruelle, elle est aussi attirante que dangereuse. Bastet est aussi le symbole de la féminité, la protectrice du foyer et la déesse de la maternité. Mais toujours en elle, sommeille le félin, et c'est ainsi que Bastet lutte contre le serpent Apophis chargé de contrecarrer la course de l'astre solaire..."( Wikipédia) 

Rêves et délires

 

Black-out sur mon  écran, une semaine privée d'Internet, je me suis défoulée en bidouillant mes images grâce à mes petits copains Adobe, Photofiltre and Cie. Je vous invite à voyager avec moi, en titres et en images, dans mes rêves et mes délires...

...Objectif-Lune

 

 

 

 

Les escaliers de la lune

 

 

Coup d'oeil dans l'escalier

 

 

Un p'tit coin d' Paradis...

 

 

 

...Contre un coin d'parapluie

 

 

Et la lumière fut!

 

Vision d'un soir

 

Surgissant de derrière les tours

pour disparaître presqu'aussitôt,

ce soir-là, la lune  jouait à cache-cache

entre les murs de la Bnf.

 

Puis lentement, elle escalada les parois de verre

pour se poser sur un petit coussin bleu-nuit

délicatement posé à son chevet.

 

 
 
 

Pour l'accueillir, la ville ouvrit tout grands ses yeux...

 

 
  

    

Et c'est alors que je le vis traverser la nuit...

 

 

Un certain regard

En découvrant ce visage au musée du Louvre, je me suis demandée si par hasard, Baudelaire n'était pas un jour passé devant cette beauté...

...

"Je suis belle, Ô mortels! Comme un rêve de pierre,

Et mon sein où chacun s'est meurtri tour à tour

Est fait pour inspirer au poète un amour

Eternel et muet ainsi que la matière...

 

 

...Car j'ai , pour fasciner ces dociles amants,

de purs miroirs qui font toutes choses plus belles,

Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles." (C. Baudelaire)

 

Palmyre (Syrie) début du III°siècle après J.C

 

Un poids de bronze

 

...qui vaut son pesant d'or!

 Hier, premier dimanche du mois, les musées nationaux sont gratuits et j'en ai profité pour aller au Louvre revoir les salles des Antiquités . Voici un de ces chefs - d'oeuvre  qui pèsent lourd dans l'histoire de  l'art des civilisations orientales.

 

 

 

 

 
   

 

Poids en forme de lion, époque Achéménide, VI av J.C (acropole de Suse)

    

Rouges baies

 

... et bouche-bée

 lorsque dans les bosquets, 

l'automne se met à flamboyer ...

 

 

      

 

Brève de trottoir

 

-Tiens bon la rampe!

- Garde tes arrières!

 

 

 

Les yeux de la Seine

Le mur de JR  continue d'escalader les quais de l'Ile St-Louis. Regards étonnés et tout neufs sur ce lieu chargé d'histoire  qui interrogent le promeneur  flânant le long de la Seine...

 

 

 

Un petit coup d'oeil au passage sur les colleurs d'affiches qui apportent la touche finale à cette longue fresque.

 

Un  train  débarque  ses passagers sur le quai...

 

 

Echange de regards d'une rive à l'autre...

 

   

 

 

 Intrigué, mon clic-clac  descend à leur rencontre...

Une ombre attend...

 

 

 Une main se tend...

 

 

A l'aube de la nuit blanche,

 

 

la ville des lumières se met en Seine en noir et blanc .   

                      

                                             

 

Sur le long fleuve de la vie,

 

  

 

  en noir et blanc,  

     

 

    Paris, je t'aime!  (29/09/10)

     

Réactualisation et ajouts (3 novembre 2009)  

  

 

A ne pas manquer l'exposition "Women are heroes"qui se trouve au Pavillon de l'Arsenal 21, Bd Morland Paris  4°  (métro Sully Morland)  

                                 

Les dahlias

...sont à la fête au parc Floral de Vincennes. Profitez de ces derniers rayons de soleil  avant la dépression qui s'annonce...

Et pour ceux qui ne peuvent s'y rendre, j'ai concocté ce petit florilège musical afin de prolonger un peu l'été...

 

Retour au nid

 

Le seigneur de Bercy

est rentré au logis.

 

 

 

Entouré de sa Cour,

 il scrute les alentours.

Bien mieux qu'un long discours,

 

 

 

son regard acéré signifie aux intrus

qu'ils ne sont pas les bienvenus!

   

 

Un petit coin perdu

 

...à la pointe de l'Ile St-Louis!

 

 

Renoir au XX° siècle

 

Le Grand Palais ouvre  ses portes sur une rétrospective des oeuvres du peintre dans la 2°partie de sa vie, de 1890 jusqu'à sa mort en 1919. Une centaine d'oeuvres exposées - tableaux, dessins et sculptures- qui nous permettent de découvrir les facettes  méconnues du travail de l'artiste. Dès les années 1890, à l'âge de cinquante ans, Renoir prend ses distances avec les impressionnistes pour se lancer dans une autre direction, qui se veut classique et décorative. Il  peint alors des portraits de jeunes filles, des scènes de genre, des nus féminins et de grands tableaux allégoriques qui renvoient à la civilisation antique .

 Le parcours de l'exposition se déroule en quinze étapes, jalonnées parfois d'une confrontation avec les peintres contemporains qui l'admiraient et qu'il inspira parfois. On y découvre ainsi des oeuvres de Picasso, Denis, Bonnard, Matisse ou Maillol.

« Je commence à savoir peindre. Il m’a fallu plus de cinquante ans de travail pour arriver à ce résultat, bien incomplet encore », déclare le peintre, âgé de soixante-treize ans, lors d'une exposition de ses oeuvres. Parmi celles-ci figuraient les grands nus peints au tournant du siècle. Et Guillaume Apollinaire, qui le considérait comme " le plus grand peintre vivant", de s'écrier: « Renoir grandit continuellement. Les derniers tableaux sont toujours les plus beaux. Ce sont aussi les plus jeunes... »

Je vous présente quelques-unes des oeuvres qui m'ont fait vibrer...

Coup de coeur pour  ce tableau, les "Jeunes filles au piano", acheté par l'Etat en 1892 pour le musée du Luxembourg qui accueillait alors les peintres vivants.                                                            

                                                            

                                       

 

  Renoir choisissait ses modèles dans son entourage familier, sa femme, ses fils ou ses employées comme ici  dans ces deux toiles, " Gabrielle et Jean" et "Gabrielle lisant". Des petites scènes de la vie quotidienne empreintes de douceur et de tendresse...

                                           

 

  Renoir a toujours peint des nus mais ce thème devint récurrent  au cours des trente dernières années de sa vie. Il s'exerça à se mesurer aux grands maîtres qu'il admirait au Louvre mais son goût pour l'Antiquité y contribua également.

 

 

Mouvement des lignes, tout en courbes harmonieuses  et délicates...

 

 

A la fin de sa vie, Renoir passera ses hivers en Provence, dans cette maison au milieu des oliviers. Cette terre méditerranéenne, berceau de l'Antiquité, sera pour lui source d'inspiration pour ses dernières recherches picturales et sculpturales...

Vous l'aurez deviné, j'ai beaucoup aimé cette exposition que je vous conseille d'aller voir le plus vite possible si vous en avez la possibilité... et pour les autres, la visite virtuelle se trouve  ICI !

 Renoir au XX°siècle, Grand Palais Champs Elysées  Paris 8°

jusqu'au 4 janvier 2010