la chapelle St Gonery possède une voûte décorée de superbes fresques.
Malheureusement, voilées sous un filet protecteur pour cause de réfection, les photographier présentait peu d'intérêt.
Les sablières qui soutiennent la voûte sont décorées de personnages grotesques et d'animaux fantastiques.
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Cette crédence gothique famboyante richement ouvragée servait à conserver les archives de la paroisse ainsi que les reliques de St -Gonery, un moine irlandais du 6°siècle, venu vivre en ermite ici où il fut enterré.
Sous les arbres séculaires du placître entourant la chapelle, une belle chaire du XV° siècle témoigne de l'importance de ce lieu de pélerinage.
Comme partout en Bretagne, la chapelle est entourée d'un enclos de pierres destiné à interdire le passage des animaux.Sur cet échalier, les trois croix symbolisant Le Christ et les deux larrons est datée de 1595.
A l'écart des grandes routes, c'est une chapelle pleine de charme qui mérite le détour...Je reviendrai pour revoir les fresques...Mais vous pouvez les admirer en cliquant ICI et là ..!
A l'occasion des journées du patrimoine, bon pied bon oeil , nous sommes allés jeter un regard sur l'Observatoire de Paris et nous en avons pris plein les yeux...
Fondé en 1667 par Louis XIV et Colbert, ce bâtiment à l'architecture sobre mais imposante conserve le souvenir des temps illustres.
Sous les lustres en cristal de la grande galerie, cartes, globes, lunettes, lentilles et autres instruments anciens s'offrent aux regards admiratifs des visiteurs.
(globe de Coronelli)
Cercle azimutal
Quart de cercle à lunette
Horloge planétaire
La salle Cassini, telle une immense cathédrale longue de 32 m est traversée par le fameux méridien de Paris.
A 11m au-dessus de la tête, cette rose des vents
Tout au long de la ligne du méridien, gravés dans la pierre, les signes du zodiaque
Dans la salle du conseil, décorée du portrait de Louis XIV entouré de ceux des scientifiques célèbres, on peut admirer ce magnifique plafond peint.
Et sous les arbres du jardin qui entoure l'Observatoire, il faisait bon de se balader, le nez au vent, le regard perdu dans le ciel, en rêvant de la lune et des étoiles...
Une référence au Massacre des Innocents ? Cette belle oeuvre anonyme interpelle le promeneur venu flâner sur les quais de la Seine. Disciple peut-être d'un des précurseurs de l'art des rues, Ernest Pignon Ernest...
En visitant l'enclos paroissial de St-Jean-du-doigt, j'ai été fascinée par les vitraux qui en animent les verrières. Ils sont l'oeuvre du peintre-verrier, comme il se définissait lui-même, Louis René Petit et furent réalisés dans les années 89-91. Dans un jeu subtil de transparences, leur texture dépolie capte merveilleusement la lumière et diffuse dans l'église, même par temps gris comme c'était le cas ce jour-là, un éclairage particulier empreint de douceur et de délicatesse. L'élégance des décors japonisants, qui suggèrent plus qu'ils ne décrivent, opère une osmose parfaite avec la sobriété du granit de l'église. Un lieu magique, propice à la méditation et au recueillement...
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