En visitant l'enclos paroissial de St-Jean-du-doigt, j'ai été fascinée par les vitraux qui en animent les verrières. Ils sont l'oeuvre du peintre-verrier, comme il se définissait lui-même, Louis René Petit et furent réalisés dans les années 89-91. Dans un jeu subtil de transparences, leur texture dépolie capte merveilleusement la lumière et diffuse dans l'église, même par temps gris comme c'était le cas ce jour-là, un éclairage particulier empreint de douceur et de délicatesse. L'élégance des décors japonisants, qui suggèrent plus qu'ils ne décrivent, opère une osmose parfaite avec la sobriété du granit de l'église. Un lieu magique, propice à la méditation et au recueillement...
Les commentaires récents