Au centre de la Cour carrée, une construction décagonale a remplacé la fontaine. Elle est recouverte de plaques métalliques dans lesquelles se reflètent les façades du Louvre.
Le visiteur y pénètre par un long couloir incurvé et sombre qui le conduit au centre d'une forêt imaginaire, peuplée d'arbres sculptés dans du carton et baignant dans un éclairage lunaire.
Ce paysage sylvestre, secret et poétique, est l'oeuvre de la plasticienne Eva Jospin*. Il offre au spectateur une vision à 360° évoquant les fameux panoramas* dont le premier fut inventé par le Britannique Robert Barker* en 1787 et qui furent très en vogue jusqu'à la fin du 19°siècle.
Paradis ou Enfer, la scénographie de "la passerelle enchantée" du sculpteur Daniel Hourdé* entraîne le promeneur dans une sarabande peuplée de grands personnages de bronze évoluant dans une forêt imaginaire, hantée d'êtres fantastiques et d'arbres de métal.
Une exposition à ne pas manquer, visible jusqu'au 12 juin 2016
J'ai une passion pour ces grosses fleurs gorgées de soleil qui éclosent en ce moment
et que je photographie chaque année au printemps dans le parc de Bercy
Mais quelques jours plus tard, en me promenant dans les jardins de l'école du Breuil, une belle surprise m'attendait...
Cet arbuste est un fremontodendron. Il en existe plusieurs espèces, toutes originaires du nord du Mexique et de l’ouest des États-Unis (Arizona, Californie…).Celui-ci est un frémontodendron de Californie
Son nom lui a été donné en souvenir du général John Charles Frémont (1813-1890).
Cet officier américain, aussi homme politique fut nommé en 1846 gouverneur de la Californie puis chef du parti anti-esclavagiste et radical.
Il fut, en 1856, le premier candidat au poste de président des États-Unis de l’histoire du Parti républicain. Il fut aussi gouverneur de l’Arizona. Les villes de Fremont, en Californie et en Ohio, ont été ainsi baptisées en son honneur.
Grand explorateur-botaniste, en 1842, il entreprit de nombreuses expéditions topographiques dans les Rocheuses et en Sierra Nevada. Il y récolta un grand nombre de plantes dont cet arbuste qui porte son nom.
C'est un délicieux bain de culture orientale que nous offre l'exposition de l'Institut du Monde Arabe.
Dans un parcours historique et géographique, elle nous transporte des jardins suspendus de Babylone à ceux du Taj Mahal, en passant par l'Alhambra de Grenade ou le Jardin d'Essai d'Alger.
Le parcours est jalonné de trois cents chefs - d'oeuvre (sculptures, peintures, miniatures persanes, tapis et objets divers), issus de musées internationaux et de collections particulières auxquels sont adjoints cartes, dessins, maquettes, photos et videos très bien mis en valeur dans une scénographie originale où nos sens sont tenus en éveil.
"Culture, histoire, technique, botanique, environnement, société…, l’art des jardins, privés comme publics est traité sous tous ses aspects : l’exposition analyse les sources d’inspiration du jardin oriental, ses codes et ses déclinaisons, avant de rechercher les liens tissés au fil des siècles avec les jardins d’Occident. Sans oublier d’ouvrir le débat sur le rôle que la nature peut jouer dans les grandes villes contemporaines pour relever le défi de la modernité et de la durabilité environnementale."
Eugène Fromentin ( Le Nil)
Miniatures persanes XVI°siècle
Patio à Alger ( Charles Dufresne 1876-1930)
Le Jardin d'essai à Alger ( François Quelvée 1925)
Le nom de Hamma (la fièvre) donné au Jardin d'essai d'Alger évoque les anciens marais qui le bordaient. Il a été restauré en 2005 après de longues années d'abandon.
Sur le parvis de l'IMA, le paysagiste Michel Pena a réalisé un charmant jardin éphémère aux essences méditerranéennes, traversé par une allée d'eau et décoré de carreaux de faïence.
Une rampe d'accès permet d'admirer l'anamorphose de François Abélanet.
A l'écart des bruits de la ville, c'est un havre de paix dépaysant où il fait bon flâner au milieu des roses, des orangers et des palmiers ou se détendre sous l'abri végétal en sirotant un thé à la menthe...
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