moniquetdany

Rêveries floues

Je vous invite à une petite promenade  nocturne et musicale dans les lumières de la ville au travers de ces images au flou pas toujours contrôlé mais que j'aime bien ...

 

 

 

 

Quai des orfèvres

 

...la nuit, bus 27

 

  CLIC     

 

  

 

 

Pitié pour les mouettes!

 

Moins présentes dans la capitale pendant l'été, les mouettes sont de retour  et ont installé leurs quartiers d'hiver dans les parcs et les jardins parisiens.

 

 
 

Mais elles ont aussi élu domicile au pied de la Pyramide du Louvre où, peu farouches,

 
 

elles quémandent leur pitance auprès des nombreux visiteurs et des amateurs de photos.

Rien ne les effraie, pas même cet employé  municipal qui, équipé d'un masque et de gants, sème à la volée dans les bassins ...de grosses pastilles de chlore !!!

 

 

 

 

Que reste-t-il du temps passé

...sous les arcades du Palais-royal?

Quelques vieilles boutiques poussiéreuses au charme désuet que la mode des petites robes "vintage" a provisoirement épargnées,

 

gravé dans la pierre, le souvenir de Colette

 

 

...qui fréquentait ces lieux

 

 
  

 

...et dans un coin, ce p'tit restau  qui a l'air bien sympathique..!

 

 

 

Teotihuacan, Cité des Dieux

L'exposition qui a ouvert ses portes au quai Branly jette un regard nouveau sur la civilisation méso-américaine. Les dernières fouilles réalisées sur le site de Teotihuacan  ont mis à jour de nombreux objets qui figurent parmi les 450 pièces présentées ici. C'est  l'exposition la plus complète réalisée sur le sujet.

En pénétrant  dans la vaste salle de l'exposition, le regard du visiteur est capté par une monumentale  et impressionnante sculpture de pierre représentant  un jaguar . Longue de deux mètres, elle a été découverte lors des dernières fouilles effectuées dans le palais de Xalla, au coeur de la Cité.

Le parcours se déroule en plusieurs thèmes qui abordent les différents aspects de cette civilisation hierarchisée et guerrière qui, du 1°siècle av.JC jusqu'au  7°siècle de notre ère, étendit  son hégémonie politique et culturelle et religieuse sur l'ensemble de l'Amérique centrale.

Des vestiges de murs, des éléments décoratifs, des statues colossales et des peintures murales qui ornaient les palais, les pyramides du Soleil et de la Lune ou le temple de Quetzalcoatl nous révèlent l'importance de cette cité-état  qui abrita jusqu'à 150 000 habitants. Au sol, une maquette longue de dix mètres matérialise le tracé de la ville avec les différents édifices qui la constituaient. Elle nous renseigne sur la vision de l'Univers, tel que se le représentaient les habitants de Teotihuacan.

Teotihuacan-la Cité des Dieux- ainsi dénommée par les Aztèques qui s'y installèrent au XIV° siècle- est un lieu mythique et mystérieux voué au religieux. Une religion polythéiste et cosmique où les dieux représentent les forces de l'Univers.

 Voici des représentations de Quetzatcoatl, le serpent à plumes. Ce dieu  essentiel dans la mythologie des civilisations précolombiennes représente la fusion du Ciel et de la Terre.

 

 

Ce couronnement de stèle en albâtre représente le visage de Tlaloc, "dieu de l'orage", de la pluie , de l'eau rnais aussi de la Terre. Il est un bel exemple du degré d'abstraction auquel  était parvenue la civilisation de Teotihuacan. Le motif central est entouré d'une étoile à cinq branches liée au culte de Vénus, elle-même encerclée de plumes. Un flux d'eau sacré jaillit de la bouche du dieu.

 

 

 

Voici Huehuetéotl, le "vieux dieu" ou dieu du feu. Il est le protecteur du foyer et figure souvent dans les patios des demeures du site. Assis en tailleur, il porte sur la tête un brasero.

 
 
 

 

 

 

La Cité des dieux n'ignorait pas les sacrifices humains comme en témoignent la statuaire, les nombreux objets funéraires, poteries, effigies, statuettes découverts au coeur des pyramides.

 

Ce personnage en marbre serait un prisonnier sacrifié par fléchage car ses membres  portent la marque de liens et de projectiles.

 

 

 Cet objet est un couvercle d'encensoir en céramique. On pense  que ces objets très décorés  étaient utilisés par les prêtres comme instruments de purification lors de rituels religieux. Le personnage central qui porte un percing nasal en forme de papillon représenterait un guerrier défunt en tenue d'apparat.

 

Les riches demeures appelées "palais"étaient décorées de fresques murales représentant souvent des scènes mythiques. Ce porteur de maïs, au visage marqué par les attributs de Tlaloc, symbolise la fertilité. De sa bouche sort une volute de la parole.

 

 

Cet oiseau est un quetzal. Son plumage vert aux tons irisés lui a valu d'être considéré comme le symbole de la beauté. Il porte un bouclier rond au niveau de la poitrine et il tient une lance.Une virgule en forme de fleur sort de son bec.

 

 

Les objets divers découverts dans les palais ou les sépultures témoignent de l'habileté des artistes et sont des témoignges précieux de la vie quotidienne, des coutumes et des moeurs des habitants de Teotihuacan.

 

 

Cette jarre en céramique évoque la force et le pouvoir des dirigeants dont elle porte les attributs (cercles sur la tête) 

 

 

 Ce vase zoomorphe représente le plus fidèle ami de l'homme assoupi certes mais l'oreille aux aguets...

 

 

 

Quant à la gent féline, elle figure aussi non sans humour..!!!

 

 

 

Ce vase étonnant  dénommé la "poule folle"  est un bel exemple de l'habileté des artisans. C'est une céramique incrustée de coquillages rouges sur la crête. Le corps est décoré d'escargots collés au stuc.

 

 

Les statuettes en céramique découvertes sur les lieux sont de petits trésors. Elles nous renseignent sur les différentes classes de la société au travers de leur apparence vestimentaire, de la coiffure et des bijoux comme nous le démontrent si  joliment ces deux figurines de femmes.

 

 

 

Les visages de la mort

 

 

côté pile

 

 

 

et côté face

 

 

La mort était une autre forme de vie pour les Teotihuacans. La langue pendante ferait référence à l'auto-sacrifice consistant à la percer avec des épines de cactus,  une pratique répandue à l'époque.

Les masques sont très présents dans l'art mésoaméricain.

 

 

Ces deux masques  laissent à penser qu'ils représentent des individus morts.

 

Mais le plus somptueux, c'est celui-ci , constitué de mosaïques de turquoise, d'amazonite, d'obsidienne et coquillages.

 

Comment une civilisation aussi brillante, aussi puissante a-t-elle pu disparaître, le mystère n'est pas encore élucidé. Mais la Cité des Dieux est loin d'avoir livré tous ses secrets...

Une exposition qui, vous l'aurez compris, m'a passionnée et qui semble  avoir intéressé beaucoup de monde aussi...

C'est jusqu'au  24 janvier 2010  Renseignements:   ICI 

Les photos sans flash sont autorisées et je ne m'en suis pas privée mais si vous désirez en voir de meilleure qualité , je vous invite à cliquer ICI. Bonne visite!

 

Comptines

 

... pour petites filles modèles, sages comme des images...

Un...

 

 

Deux...

 

 

Trois,

 nous irons les voir,

 

 

 Quatre, cinq,  six...

 Ainsi vont, vont, vont,

les petites poupées russes...

 

 

Alignées comme des choux,

à la mode, à la mode,

 

Alignées comme des sous

 

à la mode de chez...

 

Je vous laisse le deviner..! ;-)

 

( Décorations empruntées au Printemps Haussmann )

Nom d'un p'tit resto!

La dernière fois que je suis passée devant ce restaurant, il était fermé 

 

 

mais j'en ignore la cause...!

 

 
  

 

Rue des Grands degrés 75005 Paris
  

Les statues des Tuileries

...jettent le voile et retrouvent une à une leur pureté originelle. Et c'est avec surprise que l'on découvre des petits détails de leur anatomie que la pollution dissimulait jusqu'alors à nos yeux.

Ce masque au regard profond et vaguement inquiétant semble lire au fond de nos pensées.

Cette allégorie en marbre, datant du XVII° siècle est l'oeuvre du sculpteur Ottone Lorenzo. Elle  est dédiée au Nil

 

et sur ses bas-reliefs

 

 

on découvre

 

 

 de savoureuses petites scènes...
 

 

D'une beauté sculpturale à l'autre

...la vie est parfois bien lourde pour les photographes de mode...

 

 

 

Un certain regard

En découvrant ce visage au musée du Louvre, je me suis demandée si par hasard, Baudelaire n'était pas un jour passé devant cette beauté...

...

"Je suis belle, Ô mortels! Comme un rêve de pierre,

Et mon sein où chacun s'est meurtri tour à tour

Est fait pour inspirer au poète un amour

Eternel et muet ainsi que la matière...

 

 

...Car j'ai , pour fasciner ces dociles amants,

de purs miroirs qui font toutes choses plus belles,

Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles." (C. Baudelaire)

 

Palmyre (Syrie) début du III°siècle après J.C

 

Un poids de bronze

 

...qui vaut son pesant d'or!

 Hier, premier dimanche du mois, les musées nationaux sont gratuits et j'en ai profité pour aller au Louvre revoir les salles des Antiquités . Voici un de ces chefs - d'oeuvre  qui pèsent lourd dans l'histoire de  l'art des civilisations orientales.

 

 

 

 

 
   

 

Poids en forme de lion, époque Achéménide, VI av J.C (acropole de Suse)

    

Les yeux de la Seine

Le mur de JR  continue d'escalader les quais de l'Ile St-Louis. Regards étonnés et tout neufs sur ce lieu chargé d'histoire  qui interrogent le promeneur  flânant le long de la Seine...

 

 

 

Un petit coup d'oeil au passage sur les colleurs d'affiches qui apportent la touche finale à cette longue fresque.

 

Un  train  débarque  ses passagers sur le quai...

 

 

Echange de regards d'une rive à l'autre...

 

   

 

 

 Intrigué, mon clic-clac  descend à leur rencontre...

Une ombre attend...

 

 

 Une main se tend...

 

 

A l'aube de la nuit blanche,

 

 

la ville des lumières se met en Seine en noir et blanc .   

                      

                                             

 

Sur le long fleuve de la vie,

 

  

 

  en noir et blanc,  

     

 

    Paris, je t'aime!  (29/09/10)

     

Réactualisation et ajouts (3 novembre 2009)  

  

 

A ne pas manquer l'exposition "Women are heroes"qui se trouve au Pavillon de l'Arsenal 21, Bd Morland Paris  4°  (métro Sully Morland)  

                                 

L'Ile St- Louis fait peau neuve

 

Une gigantesque fresque du photographe JR doit en faire le tour.

 

        

   

 Premiers collages   

             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Inauguration, le 2 octobre à l'occasion de la "Nuit blanche". A suivre...

Macadam golden boy

 

... en vacances dans la capitale. Mais sur les pavés, Paris a balayé le sable de la plage.

 

Et puis, il paraît que les affaires reprennent. Alors... On se réveille!!!

 

La collection Brukenthal, exposition

Le musée Jacquemart-André inaugure la saison avec une très belle exposition consacrée aux grands maîtres de la peinture flamande, du XV° au XVII° siècle. Cinquante oeuvres issues de la collection  Brukenthal signées de noms prestigieux: Brueghel, Memling, Van Eyck, Jordaens... pour n'en citer  que quelques-uns. En parallèle, des toiles de Lotto et  du Titien complètent l'exposition.

Celle-ci se déroule en un parcours chronologique et thématique qui aborde les différents aspects de la peinture de l'époque: portraits, paysages, scènes de genre et mythologiques, peinture religieuse et natures mortes.

Je vous présente quelques-oeuvres qui m'ont particulièrement  plu :

Coup de coeur pour ces deux superbes tableaux aux lignes épurées des primitifs flamands Hans Memling (donateur priant, avec son fils défunt ) et Rogier Van der Weyden ( Marie-Madeleine lisant).

 

Coup de coeur aussi pour  cette version du célèbre  "Paysage à la trappe aux oiseaux "de  Pieter Brueghel  le Jeune que vous pourrez découvrir à la loupe en cliquant ICI

" Le massacre des Innocents", une grande huile sur bois peinte par  Brueghel l' Ancien et  son fils Brueghel le Jeune est une oeuvre impressionnante. Elle est composée de nombreuses petites scènes d'horreur dont je vous laisse  apprécier les détails en cliquant ICI

 

 "Le Paysage montagneux avec un moulin" de Jodocus de Momper et Jan II Brueghel m'a séduite par la douceur de ses tons pastels et l'atmosphère paisible qui s'en dégage. Je me suis amusée à rechercher des images dans l'image et je crois bien avoir débusqué quelques animaux cachés parmi les rochers...

 

La toile de Justus Sustermans représentant "Marie, Jésus et Sainte Anne", m'a surprise par sa modernité. Les personnages y sont  désacralisés et empreints d'un humanisme émouvant.

 

 

David II Téniers est le  maître incontesté des scènes de genre. Ce tableau intitulé "Visite au médecin du village" est superbe dans  son éclairage, sa composition et la précision des petits détails .

  

Les natures mortes des peintres flamands  du XVII°siècle sont époustouflantes de réalisme et dans ces tableaux  représentant les biens terrestres, on s'amuse à rechercher  les papillons  et autres insectes qui, dispersés sur la toile,  nous rappellent que la vie est éphémère...

 

Si vous désirez  voir d'autres tableaux et avoir desexplications sur les oeuvres,  je vous invite vivement à cliquer ICI

Jusqu'au 11 janvier 2010 au musée Jacquemart-André

158, bd Hausmann 75008 Paris

PS: Attention, dès les premiers jours, c'est  déjà la foule et les salles sont petites... Alors, faites comme nous, n'attendez pas trop pour y aller et de préférence, dès l'ouverture du musée. Bonne visite!

Une chapelle rayonnante

...de lumière. Lorsqu'au retour d'une balade,  je traverse le parc de la Salpêtrière, je viens m'asseoir  dans la pénombre de la chapelle St-Louis. A l'écart de l'agitation de la capitale, c'est un havre de paix où je retrouve la sérénité qui me fait parfois défaut ; et si elle m'accueille comme ce jour-là d'un sourire aussi rayonnant,  alors mon clic-clac se sent pousser des ailes...          

        

 

                            

 

 

 

 Chapelle St-Louis de la Salpêtrière, le 07/09/09 

Ciel, mon Paris!

Il est 5h 57...

 

 

Paris s'éveille...

 

 

Paris, s'éveille...

  

 

et sans aucun maquillage de couleurs ..! ;-)

 

 

Jazz au parc floral

Il y avait foule hier pour la clôture du "Paris jazz festival" et je n'ai pa vu grand'chose du spectacle. Il faut dire que la présence du chanteur Christophe (no comment...),  invité du groupe Eric Truffaz quartet, avait attiré les spectateurs qui n'étaient pas sur les Champs Elysées pour l'arrivée du Tour de france!

Renonçant à jouer des coudes, je suis partie butiner quelques fleurs sur les parterres avoisinants, recouverts d'espèces variées et colorées...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

Quant à l'excellent groupe Eric Truffaz Quartet, si vous désirez en voir et en entendre plus , cliquez ICI et Là!

 

 

D'un marché à l'autre

 

 

 

Sous les  halles  du marché aux chevaux, tout près des anciens abattoirs de Vaugirard,  se tient de nos jours , en  fin de semaine, un  marché aux livres . Autres temps, autres moeurs, ici on n'achève plus  les chevaux...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Livres rares, livres anciens ou d'occasion, livres scientifiques,  historiques ou ésotériques,  cartographies et lithographies, essais, romans ou poésies, vieux livres de classe, albums ou journaux de nos jeunes années, chacun peut y trouver sa part de rêve et d'évasion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'aime venir  flâner le long des étalages,  feuilleter ces vieilles pages jaunies qui cachent parfois une dédicace ou quelques annotations à l'encre pâlie, caresser du bout des doigts les livres anciens aux riches reliures de cuir doré et m'imprégner de l'odeur indéfinissable mais si particulière qui s'en  exhale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Je reviens de cette flânerie souvent les mains vides mais riche de sensations qui me plongent pour un long moment dans un univers de rêves  et de nostalgie aussi...

 

 

 

 

 

Portes ouvertes

 

D'équerre, de verre et d'acier

 

 

elles s'ouvrent sur l'immensité

et leur surface glacée

 

 

capture les nuées