est de guingois certes, mais malgré les outrages du temps, encore debout
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et toujours coquette avec ses petits rideaux blancs
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et les délicates sculptures qui ornent ses fenêtres.
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Je l'ai rencontrée ici, dans cette vieille rue pavée,
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au pied de l'enceinte gallo-romaine.
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Si vous passez devant, prenez votre souffle avant de monter à l'assaut de la cité médiévale en empruntant les marches de ce passage et vos efforts seront bien récompensés...
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Du somptueux château construit pour Colbert, il ne reste rien car il fut démoli après la Révolution et remplacé en 1856 par l'actuel édifice.
Mais dans le parc, le pavillon de l'Aurore, construit en 1670, est un petit chef d'oeuvre qui mérite la visite.
Une jolie fontaine s'adosse à l'escalier aux balustres élégamment tournées.
Et à l'intérieur de belles boiseries et une superbe coupole décorée par Charles Le Brun attire tous les regards.
L'aurore (1), sur son char tiré par deux chevaux incarne la venue du jour, le retour de la lumière et ouvre les portes du ciel au Soleil. Près d'elle, Flore (11), la déesse du Printemps, annonce la renaissance de la Nature, pendant que la Rosée verse avec un arrosoir une eau bienfaisante.(10)
Sur la coupole sont représentées aussi les quatre saisons et les signes du Zodiaque. Castor et Pollux (20 et 21), fils de Zeus, séparent la partie lumineuse du matin de la partie sombre de la nuit. Ils forment dans le ciel la constellation des Gémeaux ( Ciel! mon signe zodiacal !)
La guirlande de fleurs assure le lien entre toutes les figures de la zone lumineuse où règne l'abondance et la vie.
La nuit (22), couronnée de pavots, tient entre ses mains son grand manteau où sont cachés démons et cauchemars.Chassée par l'Aurore, elle tombe renversée.
Si vous désirez d'autres détails, cliquer ICI
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Une exposition consacrée au photographe Atget a lieu actuellement dans le château et en se promenant dans le parc, on découvre des photos de statues prises par l'artiste en 1925.
Une confrontation intéressante qui permet de réaliser l'état d'abandon dans lequel se trouvait le domaine à son époque!Je me suis amusée à prendre la photo suivante sous le même angle que le photographe.
Le bel escalier du pavillon de l'Aurore envahi par les broussailles...
et aujourd'hui!
Le parc est habité de nombreuses statues, copies des oeuvres souvent mutilées qu' Atget avait photographiées et dont certaines sont conservées dans l'orangerie du château.
Voici Electre et Oreste
Castor et Pollux
Je les ai aussi photographiés de dos comme l'avait fait Eugène Atget.
Le parc de Sceaux, un lieu à découvrir ou à redécouvrir en ce moment!
Dans le parc du château de Sceaux, l'eau est omniprésente. Les jardins concus par Le Nôtre bénéficient du terrain accidenté et l'eau alimentant la grande cascade, le canal, les bassins et les fontaines éparpillées sur le domaine contribue à la magie du lieu.
S'échappant des mascarons sculptés par Rodin,
...l'eau dévale en une succession de dix cascades
vers le bassin octogonal entouré de platanes qui se réflètent dans son miroir.
Ce joyau de l'architecture religieuse du Moyen-Age
outre ses merveilleux vitraux
réputés pour leur fameux "bleu"
possède quelque chose de rare, de mystérieux, de fascinant qui tel un aimant attire les croyants et les pélerins en route vers Compostelle,
tout autant que les agnostiques et les touristes de passage ...
LE LABYRINTHE !!!
Autres photos ici
et là Téléchargement cathdrale_de_chartres.mht http://cathedrale.chartres.free.fr/p01.htm
Le portail nord de la cathédrale de Chartres possède d'élégantes sculptures gothiques représentant principalement des scènes de l'Ancien testament et de la vie de la Vierge Marie.
Les statues aux formes longilignes sont vêtues de superbes drapés de pierre
et reposent sur des socles décorés de personnages et d'animaux.
Dans les murs on peut apercevoir d' étranges formes
mi-anthropomorphes, mi-zoomorphes, prisonnières de niches trilobées.
La représentation de ces êtres diaboliques condamnés à ne pas franchir le seuil de la maison de Dieu ... peut-être!
Au Moyen-âge, peu de gens savaient lire et les murs des cathédrales étaient de fabuleux livres d'éducation religieuse. Ils sont le reflet de la ferveur religieuse de nos ancêtres mais aussi de leurs peurs et de leurs fantasmes et les témoins immuables d'une architecture à son apogée.
Horloge du 16° siècle
Ô bâtisseurs de cathédrales, merveilleux sont ces joyaux que vous nous avez légués..!
Entre pinède et océan, le lac de Sanguinet dans les Landes a su conserver son aspect autenthique et sauvage.
Se balader sur le sentier ombragé qui longe ses rives est un plaisir que je vous invite à partager avec moi...
Un petit pont fait le gros dos au-dessus de la rivière Gourgue où, à l'heure de la sieste, quelques voiliers se prélassent...
Une brise légère agite les roseaux et ride la surface de l'eau...
Les nymphéas nous offrent de belles palettes
qui composent des aquarelles toutes en nuances...
Les vieux pontons de bois...
sont autant de perchoirs pour les mouettes rieuses...
... après la baignade sur leur plage privée.
Sous le soleil de juillet,
le lac de Sanguinet
inondé de lumière platinée.
De mon séjour dans le Sud-ouest, j'ai rapporté pour vous ces souvenirs au parfum de résine,
et aux embruns iodés,
le bleu du ciel et le blanc de la vague,
ces cabines de plage au charme désuet
et le rire des mouettes se dorant au soleil...
Un séjour un peu bref mais si plein d'oxygène...
Merci pour vos messages amicaux! ;-)
... des murs à pêches, entre l'arrosoir et le râteau, j'ai rencontré...
des plantes médicinales dont j'ai oublié le nom...
des plantes enivrantes à consommer avec modération...
de gentils coquelicots rouges ...
tendrement enlacés...
de majestueux lys blancs aux étamines orange...
Dans ce jardin , j'ai admiré les nigelles de Damas qui faisaient leur gymnastique...
et les insectes dorés qui déjeunaient sur une nappe blanche.
Je n'ai pas osé effeuiller les grosses marguerites
ni goûter aux fraises des bois qui rougissaient dans l'ombre.
...se trouvent ici
Ils ont longtemps fait la célébrité de Montreuil, village de la Seine-St-Denis dont la vocation agricole remonte au Moyen-Age. En effet, on cultivait ici la vigne et plus tard les arbres fruitiers, en particulier les pêchers. On peut visiter aujourd'hui une partie de cette immense étendue de jardins, parcelles étroites et longues, isolées les unes des autres par des murets de pierre sur lesquels s'adossaient les pêchers plantés en espalier. On décomptait en 1825 plus de 600 kms de murs! C'est dire l'importance de cette culture qui approvisionnait la capitale et dont la notoriété à la fin du 19° siècle encore, s'étendait bien au-delà de nos frontières.
Au fil des ans, les pommiers, les poiriers et les fleurs se sont substitués aux pêchers. Le développement du chemin de fer apportant du Midi des fruits précoces et moins chers et plus tard, le déplacement des Halles, de Paris à Rungis, entraîna le déclin de la vocation agricole de Montreuil.
Petite promenade virtuelle dans les jardins fleuris...
De nombreux clos ont été acquis par la municipalité et transformés en jardins familiaux, sauvegardant ainsi un patrimoine ancien et original.
Mais il faut remercier les bénévoles de l'association qui, dans une ambiance conviviale et festive, nous permettent chaque année au mois de juin de découvrir ce havre de fraîcheur, bulle d'oxygène...
au coeur de la cité...
A travers l'écran de verdure, un petit clin d'oeil à la Loire ...
et, dans la lumière dorée, le fleuve majestueux poursuit son voyage vers l'océan...
Nous empruntons courageusement le sentier étroit et escarpé qui , au terme d'une descente vertigineuse, nous conduit au coeur de la forêt équatoriale car...
c'est dans ce mystérieux Vallon des brumes que se cacherait l'arche perdue...
Perché sur un éperon rocheux, l'imposant château plonge son regard dans les eaux de la Loire. Derrière ses murs blancs quelque peu austères, flottent encore, gravés dans la pierre, les souvenirs de Catherine de Médicis et de sa rivale Diane de Poitiers. En effet, la reine n'acquit ce château que dans le but de l'échanger contre le ravissant Chenonceau que le roi avait offert à la favorite ...
Si la façade du château rappelle encore le moyen-âge avec ses tours massives, ses machicoulis, ses petites ouvertures et son pont-levis, la cour intérieure est tournée vers la renaissance italienne avec ses murs ornées de frises et ce bel escalier qui évoque celui du château de Blois...
Dans le parc aux arbres séculaires, les écuries construites au 19°siècle sont impressionnantes. Eclairées à l'électricité dès 1906, elles sont équipées d'une cuisine et possèdent des stalles luxueuses pour les chevaux et les poneys, des boxes pour les pur-sang. Mais la plus noble conquête de l'homme ne mérite-t-elle pas une demeure à la hauteur de son rang ?
La salle du manège a été aménagée dans l'ancien four du céramiste italien Nini qui travailla ici au 18°siècle. Un endroit magique...
On peut aussi y admirer une superbe sellerie et une intéressante collection de voitures hippomobiles .
Dans la ferme du château a lieu en ce moment le festival international des jardins, une manifestation qui mérite à elle seule le voyage...
Toujours changeante suivant le temps, l'heure ou la saison, la Loire est un fleuve fascinant...
Un paradis pour les pêcheurs et les grenouilles qui, à la tombée du jour, vous invitent à une symphonie déconcertante sur les berges inondées...
Les villes qui jalonnent la vallée des rois sont autant de joyaux posés sur l'eau.
A Blois, des plaques de cuivre nous rappellent la vocation du fleuve...
et les vieilles gabarres adossées aux quais sont une invitation au voyage.
Toujours changeantes, les eaux du fleuve royal s'habillent d'or ...
et de diamants au soleil couchant.
Il s'appelle Yèvre-le-Châtel et se trouve dans le Loiret, tout près de Pithiviers.
Amoureux des vieilles pierres, si vous passez par là, faites un petit détour pour visiter ce pittoresque village aux belles maisons fleuries et découvrir ses trésors.
La forteresse médiévale datant du 13°siècle a su résister aux assauts des troupes anglaises pendant la Guerre de Cent ans. Du haut de ses remparts et de ses quatre tours, le regard s'étend au loin sur les plaines de la Beauce et sur le Gâtinais.
Le châtelet d'entrée du château et l'une des quatre tours de la forteresse
Au pied du château, la petite chapelle romane de Saint-Gault datant du 11° siècle sert aujourd'hui encore d'église paroissiale.
Les ruines de l'église gothique de St-Lubin dans leur écrin de verdure sont romantiques à souhait.
Les arbres poussent tout en-haut des murs à ciel ouvert ...
Des murs décorés d'énigmatiques symboles, une croix encadrée d'un couteau et de ciseaux...
et des chapiteaux sculptés d'étranges personnages.
Dans le cimetière derrière le chevet, de belles croix en ferronnerie ouvragée veillent sur les âmes de ceux qui reposent ici.
Merci à notre charmante guide et amie qui nous a fait découvrir ce joli petit coin de France ! ;-)
PS: cliquez sur ces liens si vous désirez en savoir plus...
http://www.coeur-de-france.com/yevrelechatel.html
http://www.casteland.com/pfr/chateau/centre/loiret/yevre/yevre_lechatel.htm
Poursuivant mes petites correspondances entre nature , art et paysage urbain ou marin, je vous présente cette photo prise au Pays basque, dans un ravissant petit village de carte postale. Les murs blancs des maisons aux volets rouges, le fronton orange et cet éclairage si particulier d'après l'orage, ces ombres allongées, m'ont fait penser à un tableau de Chirico...Enfin, c'est ce que nous avons ressenti en arrivant dans ce lieu désert à l'heure de la sieste et Dany a bien voulu poser pour renforcer l'impression...!
Promenade dans les rues étroites de Ciboure
et le long des quais qui offrent une vue imprenable
sur le port de St Jean-de-Luz
Une maison cossue attire notre regard. C'est l'office du tourisme...! Mais une plaque sur le mur nous indique que dans cette demeure naquit Maurice Ravel . Je l'imagine là-haut, pianotant sur son clavier tout en contemplant l'océan ...
L'église du petit port nous révèle que c'est aussi là que fut baptisé le musicien.
Alors incontournable, le Boléro de Ravel !
Interprétation originale, version gaïta, par mon Galicien préféré, Carlos Nuñez...Ecoutez!
Saint-Jean-Pied-de-Port doit son nom à sa situation au pied du port (col) de Roncevaux. C'est une étape incontournable pour les pélerins qui se rendent à St Jacques de Compostelle en empruntant le "camino frances". La vieille ville accessible par des portes percées dans les remparts, est traversée par une rue étroite et pentue, bordée de maisons anciennes. Avant-poste des Pyrénées, c'est un endroit chargé d'histoire et d'émotion où le promeneur côtoie les ombres du passé...
Au confluent de l'Adour et de la Nive, tout près de l'océan, Bayonne aligne le long de ses quais ses maisons étroites et colorées, ornées de balcons en fer forgé.
C'est un plaisir de se balader dans les rues étroites et animées, égayées de banderolles rouges, blanches et vertes, les couleurs emblématiques du Pays basque. Deux beaux musées à visiter, une cathédrale gothique et son cloître, un château et ses remparts, de nombreux bars à tapas et des boutiques aux devantures anciennes, tout contribue à donner à la ville un air de fête, par tous les temps, en toutes saisons!
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