Le Petit Palais ouvre la saison artistique avec une superbe exposition consacrée à Anders Zorn (1860-1920). Le célèbre artiste suédois, méconnu en France de nos jours, n'avait jamais été exposé à Paris depuis
1906. Riche de cent-cinquante oeuvres, cette rétrospective retrace le parcours d'un artiste aux multiples talents, tour à tour aquarelliste, peintre et graveur mais qui s'exerça aussi à la sculpture et à la photographie.
Les oeuvres présentées, d'une exceptionnelle qualité, sont issues principalement du musée Zorn à Mora et du Nationalmuseum de Stockholm.
Le parcours, à la fois chronologique et thématique, met en valeur sa maîtrise incomparable pour l'aquarelle, sa virtuosité pour représenter les mouvements et les miroitements de
l'eau, un thème récurrent chez ce grand voyageur. Des côtes africaines au ports des pays nordiques, en passant par la lagune de Venise ou les vagues de l'Atlantique, Zorn saisit comme
personne les mouvements des flots.
Lors de son séjour à Paris, il alterne aquarelle et peinture et se spécialise dans l’art du portrait. Son style, son sens du cadrage et sa maîtrise de la lumière lui attirent de
nombreux succès en Europe mais aussi aux Etats-Unis . En quelques années, il devient l’un des peintres mondains les plus recherchés des grands noms de la haute société et du monde politique.
Tout particulièrement pour ceux qui ne pourront pas la voir, ces photos vous donneront un aperçu du talent de l'artiste . Bonne balade virtuelle dans l'univers d'Anders Zorn...
Notre pain quotidien (1886)
Odalisque endormie (1886)
Le port d'Alger (1887) Le clapotis des vagues (1887)
Coup de coeur pour les tons pastels, l'éclairage et le rendu superbe de l'eau
Impression de Londres (1890)
Coup de coeur aussi pour la composition et le rendu flouté qui renforce l'atmosphère brumeuse
Dans ma gondole (1896)
Brodeuses (1894)
Cécile, Mathilde et Pierre May (1889)
Les soeurs Salomon (1888) Les filles de Ramon Subercaseux (1892)
Les demoiselles Schwartz dessinant (1889)
J'ai beaucoup aimé l'originalité de la composition, la perspective et les couleurs
L'omnibus (1892)
Une magnifique maîtrise de la lumière dont la photo ne donne hélas qu'un pâle reflet!
Un toast à la société Idun (1892) Virginia Bacon (1892)
Deux portraits très expressifs qui montrent tous le talent de l'artiste en ce domaine . Il laisse filtrer à travers les visages le caractère de ses modèles
A minuit, en Suède ( 1891)
Retour aux sources . A la fin du XIXe siècle, Zorn s’installe avec son épouse à Mora en Suède. Il se consacre alors à dépeindre la nature, les travaux ruraux et les traditions populaires.
Dans le grenier à foin (1882) Jeune fille tricotant (1901)
Pétrir le pain (1889)
Femme se déshabillant (1893).
Un pur chef- d'oeuvre..!
Un grand maître de la peinture suédoise que vous pouvez découvrir jusqu'au 17/12/17 au Petit Palais.
Attention, déjà beaucoup de monde...
Pour en savoir plus sur Anders Zorn et les oeuvres présentées...CLIC
Petit Palais, Paris 22.09.17
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