La place du Caire, tout comme le passage,dans le 2°arrondissement, doit son nom à l'engouement des Parisiens pour l'Egypte à l'époque de la campagne menée là-bas par Bonaparte. Des immeubles cossus érigés dans les années 1798, ornés de lotus et arborant l'effigie de la déesse Hathor témoignent du goût des Parisiens pour l'Egypte ancienne.
Autrefois centre de fabrication des chapeaux de paille qui voisinaient avec des ateliers d'imprimerie et de lithographie, le passage du Caire est aujourd'hui le coeur de l'industrie et du commerce de la confection. Un passage exotique, encombré d'objets hétéroclites qui mériterait lui aussi d'être restauré...
C'est dans ces lieux que se tenait la légendaire Cour de Miracles décrite par Victor Hugo...
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Petit lexique:
les casseurs de hane coupaient les bourses,
les drilles étaient des déserteurs,
les polissons étaient de faux pélerins,
les faux grivois mendiaient devant les églises,
les malingreux, épileptiques ou paraytiques, simulaient des infirmités,
les capons étaient de faux hydrocéphales,
les coquillarts trafiquaient les coquilles qu'ils prétendaient avoir ramenées de St Jacques de Compostelle...A chacun sa spécialité!
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