moniquetdany

Tête de bois

Le soleil est de retour mais gardez une petite laine et n'oubliez pas vos lunettes de soleil ... Un conseil donné par mes amis les arbres du bois de Vincennes.

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L'enchanteur Merlette

...a repris ses concerts nocturnes et me réveille tôt le matin, juste au moment où je sombre enfin dans les bras de Morphée!

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Excédée, d'une main tremblotante, je l'ai capturé dans ma boîte à images ...

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Chimères au balcon

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                                                              "Chimères au balcon

                                                                Pâques au tison"

                                                          De tout coeur espérons

                                                           Que ce pastiche de dicton

                                                        Ne  nous donnera pas de frissons...

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                                                       rue de Rivoli, métro St Paul

Le Salon du livre

Du bois au livre, tranche de vie, tranche de livre... Le Salon du livre ouvre ses portes aujourd'hui. C'est pour les  jeunes talents une occasion de se faire connaître auprès des éditeurs et pour les lecteurs de faire leur marché.

En avant-première, je vous présente le tome I d'un livre inédit...

mais digne d'intérêt.

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Fluctuat nec mergitur

...telle est la devise de la capitale.

Rue de Venise à Paris,

les vaisseaux de pierre remplacent les gondoles!

Et contrairement à Venise, exception faite de la célèbre crue de la Seine en 1910, Paris a très rarement les pieds dans l'eau!

Pour voir d'intéressantes photos de la crue de 1910...

                              

                                                      

J-8

Comme installée entre deux chaises,

la  nature semble hésiter entre hiver et printemps

et les visiteurs du Luxembourg aussi.

Mais les petites ouvrières qui s'affairent dans le jardin ne s'y trompent pas...

                                           Le printemps est bientôt là!

Pour rester dans la note

...précédente (voir commentaires). Après le dièse et le bémol, hier dans la taverne de Nicolas Flamel , j'ai dégusté...

                  L'ardoise était sucrée et c'était bon..!!!

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La quadrature du ciel

Temps clair ce matin à l'aube , c'est donc le moment idéal ...

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pour la leçon de géométrie dans l'espace!

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Dans la pénombre de l'église

Eclairé par la lueur dorée d'une bougie,

Poli par des générations de visiteurs,

un pied de bronze brillait dans l'ombre...

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Intriguée, j'ai flashé dessus pour faire la lumière (cliquez aussi)

et en savoir plus sur cette statue vénérée qui appartient à...

Le mur murant Paris

...rend Paris murmurant!

Cet alexandrin rendu célèbre par Beaumarchais circulait dans la capitale à l'époque où Louis XVI fit ériger une enceinte percée de nombreuses barrières d'octroi dont les revenus étaient destinés à renflouer les caisses de l'état. Le mécontentement des Parisiens leur inspira aussi cet épigramme:

                                                          "Pour augmenter son numéraire

                                                          Et raccourcir notre horizon,

                                                 La Ferme a jugé nécessaire

                                                          De mettre Paris en prison. »

La révolution s'empressa de détruire le mur des fermiers généraux et, de la cinquantaine de barrières d'octroi initiales, il en subsiste quatre: celles de Denfert-Rochereau et de la Nation ainsi que les rotondes de Monceau et de la Villette.

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La rotonde du parc Monceau adopte la forme d'un temple antique où  Philippe d'Orléans s'était réservé un salon afin de  jouir de la vue sur le parc...

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Autre temps, autres moeurs, les barrières d'octroi  ont disparu et sont remplacées de nos jours par des péages pour accéder à la capitale. Et si les grilles du parc Monceau s'ouvrent démocratiquement aux promeneurs, celles des hôtels particuliers qui cernent le parc ne sont accessibles qu'à une  certaine élite sociale...

Ah, qu'il était beau le parc Monceau   vu par Monet!

Pour plus de renseignements sur le mur des fermiers généraux ... 

                                                                           

Le parc Monceau

Derrière les grilles luxueuses de ce parc aristocratique conçu pour Philippe d'Orléans (1747-1793) ,

le visiteur découvre des vestiges néo-classiques comme la Naumachie. Le bassin ovale évoque les simulacres de combat naval chez les Romains. Quant aux colonnades, elles proviennent du mausolée  d'Henri II qui se trouve à St-Denis.

 

La "folie de Chartres"

Pour répondre aux désirs du duc qui souhaitait s'y trouver "en pays d'illusion", Carmontelle aménagea le parc du château et fit élever des "fabriques" : pyramide, pagode, temple romain, moulins, fermes, ruines...

                              

                                 

Si vous désirez en savoir plus sur la "Folie de Chartres, cliquez ICI

Le presse-livre

Ah, le chat-mot! C'est ce qui s' appelle "Avoir droit au ...chat-pitre" !!!!

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                                     Mais restons zen...

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Valadon, Utrillo, l'expo

La Pinacothèque présente une exposition inédite qui dans un chassé-croisé  met en scène la vie et l'oeuvre de Maurice Utrillo et de sa mère Suzanne Valadon.

Au tournant du siècle à Montmartre, entre impressionnisme et Ecole de Paris, ces deux figures emblématiques de la bohème et de la Butte  méritaient bien une exposition.

Elle, issue d'un milieu modeste, enfant naturelle d'une blanchisseuse, devint le modèle et la muse d'artistes et de peintres parmi les plus célèbres - Degas, Renoir, Toulouse-Lautrec, Puvis de Chavanne, Satie...  Cette jeune femme libre, en avance sur son temps, à la personnalité très affirmée devint aussi la maîtresse de certains des peintres pour lesquels elle posait. Douée d'un talent réel- "Vous êtes des nôtres",  lui dit Degas lorsqu'elle lui présenta ses dessins,- elle passa de l'autre côté du tableau pour peindre à son tour,  s'inspirant des oeuvres et des conseils que lui prodiguaient ses amis. Les tons chauds de sa palette , les cernes noirs qui délimitent ses portraits  évoquent les fauvistes même si elle n'appartient à  aucune école. 

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Lui, Maurice, fils de père inconnu, négligé par sa jeune mère de 18 ans, fut élevé par la grand-mère. Une enfance triste, solitaire et  miséreuse qui le conduisit à l'âge de 14 ans à peine à sombrer dans une dépendance éthylique dont il ne sortira jamais. Autodidacte, ne se revendiquant d'aucun courant artistique, méprisé par  l'Académie et par certains de ses confrères, souvent bagarreur, le peintre maudit de la Butte s'accrochera à la peinture comme à une bouée de sauvetage.  Au total, plus de 4000 toiles répertoriées.. Et si, après les années de galère, il connut enfin la gloire, rien ne le tirera de sa terrible addiction.

 

Le choix judicieux de l'exposItion nous permet de découvrir une cinquantaine de ses toiles parmi les meilleures. Elles correspondent à la période blanche ( 1910-1914) marquée par l'utilisation du plâtre que le peintre ajoutait à sa palette pour rendre la blancheur des façades des maisons. Enfant de la Butte, il en a peint les  moindres détails. Immeubles, magasins et bistrots peuplent  les rues vides de ses tableaux aux tons ocres et laiteux. C'est une très belle réhabilitation que la Pinacothèque de Paris nous présente là et qui m'a réconciliée avec cet artiste.

"Utrillo et sa mère sont inconcevables l'un sans l'autre mais leur grand drame est qu'ils passeront leur vie à se rater", ai-je lu  dans le petit journal de l'exposition...Dialogue posthume et émouvant enfin réalisé et la dernière image qui clôt l'expo et que je garderai aux fond des yeux, ce sont ces deux palettes côte à côte, signées Suzanne Valadon et Maurice Utrillo V...

Attention, même le premier jour, il y avait beaucoup de monde...

Pinacothèque de Paris

jusqu'au 15 septembre 2009

Pour tout renseignement, un clic ICI

Hier et aujourd'hui

 

...la gare St-Lazare vue par Monet, Caillebotte et mon clic-clac, avec Satie au piano...

                            

 

                               

                               

 

 

 

La tête dans les nuages

L'autre soir,

             entre les nuages

                                  j'ai cru apercevoir

                                                          comme un visage...

et hier encore un  autre mirage

Mon imagination me joue-t-elle des tours?

Migrations

Le saviez-vous? Les pigeons de la place St- Marc ont déserté Venise ! Ils ont élu domicile  sur le parvis de  Notre-Dame de Paris...

Loin de la foule, une alouette blanche cherche  un endroit tranquille pour y bâtir son nid !

La gare St-Lazare

  

...est la première gare construite en Ile-de-France. Je vous invite à remonter le temps...

 

 

 

Son histoire débute en 1837 avec l'ouverture du chemin de fer de Paris à St- Germain. On édifia alors une gare provisoire en bois, l'« embarcadère de l'Ouest », sur la place de l'Europe. De 1842 à 1853 on la reconstruisit un peu plus loin, sur son site actuel. Fleuron de la révolution industrielle, la gare St-Lazare connut son heure de gloire avec la vogue des bains de mer. Elle fut le point de départ des peintres impressionnistes qui, équipés de leur chevalet et de leurs tubes de peinture, empruntaient le train à vapeur en direction de la Normandie. En me promenant sur les quais, je me suis prise à rêver à cette époque passionnante qui vit tant de bouleversements dans la vie de nos aïeux. Et  l'envie m'est venue de me livrer à ce petit télescopage d'images ...            

 

Voici la gare actuelle photographiée par mon clic-clac...

 

 

revisitée par mon copain Photoshop...

  

 

 

et immortalisée par Claude Monet.

 

Actuellement la salle des pas perdus est en plein chantier de rénovation. J'espère que les vestiges de sa gloire  passée seront sauvegardés. L'avenir nous le dira...

En attendant, merci de m'avoir accompagnée dans ce petit voyage. A bientôt..!

  

 

Je m'balade encore...

Moi, je m'balade...

De Paris à Rungis , les Halles

 

 

 

Il y a quarante ans, le 3 mars 1969, les Halles de Paris étaient transférées à Rungis. Avec les pavillons de Baltard, c'est toute l'histoire haute en couleurs du Ventre de Paris immortalisé par Zola qui disparaissait aussi ...

 

 

 

 

 

 

Les trois rues du carrefour, la rue Montmartre, la rue Montorgueil, la rue Turbigo, l'inquiétèrent : elles étaient encombrées de voitures de toutes sortes ; des légumes couvraient les trottoirs. Alors, il alla devant lui, jusqu'à la rue Pierre-Lescot, où le marché au cresson et le marché aux pommes de terre lui parurent infranchissables. Il préféra suivre la rue Rambuteau. Mais, au boulevard Sébastopol, il se heurta contre un tel embarras de tapissières, de charrettes, de chars à bancs, qu'il revint prendre la rue Saint-Denis. Là, il rentra dans les légumes. Aux deux bords, les marchands forains venaient d'installer leurs étalages, des planches posées sur de hauts paniers, et le déluge de choux, de carottes, de navets recommençait. Les Halles débordaient. Il essaya de sortir de ce flot qui l'atteignait dans sa fuite ; il tenta la rue de la Cossonnerie, la rue Berger, le square des Innocents, la rue de la Ferronnerie, la rue des Halles. Et il s'arrêta, découragé, effaré, ne pouvant se dégager de cette infernale ronde d'herbes qui finissaient par tourner autour de lui en le liant aux jambes de leurs minces verdures. Au loin, jusqu'à la rue de Rivoli, jusqu'à la place de l'Hôtel-de-Ville, les éternelles files de roues et de bêtes attelées se perdaient dans le pêle-mêle des marchandises qu'on chargeait ; de grandes tapissières emportaient les lots des fruitiers de tout un quartier ; des chars à bancs dont les flancs craquaient partaient pour la banlieue. Rue du Pont-Neuf, il s'égara tout à fait ; il vint trébucher au milieu d'une remise de voitures à bras ; des marchands des quatre-saisons y paraient leur étalage roulant. Parmi eux, il reconnut Lacaille, qui prit la rue Saint-Honoré, en poussant devant lui une brouettée de carottes et de choux-fleurs. Il le suivit, espérant qu'il l'aiderait à sortir de la cohue. Le pavé était devenu gras, bien que le temps fût sec ; des tas de queues d'artichauts, des feuilles et des fanes, rendaient la chaussée périlleuse. Il butait à chaque pas. Il perdit Lacaille, rue Vauvilliers. Du côté de la Halle au blé, les bouts de rue se barricadaient d'un nouvel obstacle de charrettes et de tombereaux. Il ne tenta plus de lutter, il était repris par les Halles, le flot le ramenait. Il revint lentement, il se retrouva à la pointe Saint-Eustache."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Le départ des fruits et des légumes du coeur de Paris", statue de Raymond  Mason visible dans l'église St-Eustache.