...être artiste à Paris 1648-1817
tel est le propos de cette exposition, pédagogique et très intéressante, que l'on peut voir à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Une occasion de découvrir, parmi des noms célèbres, celui d'autres artistes - graveurs, dessinateurs, peintres ou sculpteurs - méconnus du grand public. La visite se déroule en un parcours chronologique qui s'articule autour des thèmes suivants: les fortes têtes contre le roi, la tentation du libertinage, le triomphe de l'artiste philosophique, le Salon du Louvre, l'artiste confronté à l'Histoire.
tel est le propos de cette exposition, pédagogique et très intéressante, que l'on peut voir à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Une occasion de découvrir, parmi des noms célèbres, celui d'autres artistes - graveurs, dessinateurs, peintres ou sculpteurs - méconnus du grand public. La visite se déroule en un parcours chronologique qui s'articule autour des thèmes suivants: les fortes têtes contre le roi, la tentation du libertinage, le triomphe de l'artiste philosophique, le Salon du Louvre, l'artiste confronté à l'Histoire.
Les origines
"Afin que ces arts puissent être exercés plus noblement et avec plus de liberté, les artistes réunis en 1648 dans l’Académie Royale se placent en dehors des règles commerciales, dans un statut indépendant octroyé et protégé par le roi et sa bonne ville de Paris. Pour preuve de leur qualité d’artistes libéraux et de leur utilité dans l’État, ils fondent une école d’art et composent un musée de l’art français, le premier dans l’histoire, très tôt abrité par le Louvre, alimenté par les œuvres que chaque membre doit offrir à la communauté, éclairé par un splendide décor mobilier et complété par une riche bibliothèque. Les archives garantissent à jamais que la Compagnie n’a de comptes à rendre qu’au roi...Charles Le Brun et Largillière créent une galerie d’orgueilleux portraits et Paris, avec ses monuments, ses rues et ses fêtes devient pour ses artistes la capitale des arts : ils dessinent, gravent et diffusent les images qui fixent à jamais le Paris classique."
Ces deux belles gravures d'Israël Silvestre nous renseignent sur l'aspect de la capitale et l'activité du fleuve à l'époque de Louis XIV.
Ces deux bas-reliefs, oeuvres de Jean Cornu, sont des allégories évoquant des vertus préconisées par la religion chrétienne et des évènements liés à la royauté et au jeu des alliances entre pays.
La Charité romaine ( Le prisonnier est nourri au sein par sa fille. Ce thème antique est repris par l'art chrétien)
Alliance d'Hyménée et de la Paix (mariage entre le duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV et Marie-Adélaïde de Savoie...une paix qui sera rompue en 1703)
Les malicieux "Gavroche" du XVII° siècle, de Philippe de Buyste étaient attendrissants
tout comme cette scène intimiste, une peinture de Jean-Baptiste Descamps(1764) intitulée "Paysanne cauchoise assisse avec sa famille.
Le port de Ripetta (1766) d'Hubert Robert -sculpté ici par Augustin Pajou-
semblait avoir plu à Diderot qui en disait:" Il faut ruiner un palais pour en faire un objet d'intérêt"...
Quant à ce tableau d'Ingres (1800), présenté pour le concours de la demi-figure peinte, remarquable par sa lumière et par ses lignes, il attirait tous les regards.
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