Le souvenir de Frédéric Chopin flotte
dans les allées du parc Monceau à
Paris. Cet hommage romantique au
compositeur est l'oeuvre de Jacques
Froment-Meurice qu'il réalisa en 1906.
Elle met en scène le musicien
composant la célèbre Marche funèbre.
A ses pieds une allégorie symbolise la
douleur et dans le ciel une femme
ailée, figurant l'Harmonie, sème des
guirlandes de fleurs...
la marche funèbre - qui fait partie de la sonate n°2- fut jouée pour la première fois lors des obsèques du musicien en 1849. Voici ce qu'en disait Liszt : " Aurait-on pu trouver d’autres accents pour exprimer avec le même navrement quels sentiments et quelles larmes devaient accompagner à son dernier repos celui qui avait compris d’une manière si sublime comment on pleurait les grandes pertes ! Nous entendions dire un jour à un jeune homme de son pays : ces pages n’auraient pu être écrites que par un Polonais ! ..." car cette sonate évoque aussi l'histoire douloureuse de la Pologne à cette époque.
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