La FIAC 2011 a ouvert ses portes et cette année encore, je ne me suis pas décidée à aligner les 32 euros requis pour pénétrer dans le sacro-saint marché de l'art contemporain. Je me suis donc contentée des installations et des sculptures exposées dans le Jardin des Tuileries et aussi dans les allées du Jardin des Plantes...
Parmi les oeuvres présentées, peu nombreuses sont celles qui ont accroché mon regard.
J'ai aimé le travail de Vincent Mauger*: deux sphères éclatées, hérissées de lamelles ou de piquants de bois. Il se dégage de ces oeuvres monumentales une incroyable puissance.
La "Somme des hypothèses" * tel un grand soleil posé sur la pelouse près du palais du Louvre, darde vers le ciel ses rayons acérés.
Devant l'amphithéatre du Jardin des plantes, "Le théorème des dictateurs" *,
gît dans l'herbe au pied du grand platane historique planté par Buffon,
comme un fruit dans sa bogue épineuse.
Les dernières soudures des lamelles de zinc ne sont pas encore terminées
que les oiseaux ont déjà trouvé comment utiliser cette " Misteriosa bola" d'Antoine Dorotte*
Comme une énorme bouton de lotus aux pétales argentés, elle flotte sur les eaux du grand bassin.
Je n'ai pas été vraiment séduite par cette longue colonne à terre qui casse la perspective, vestige d' une civilisation perdue. Cette installation de ciment et d'argile intitulée "Poems for Earthlings" est l'oeuvre de l'argentin Adrian Villar Rojas*. Mise en place depuis le début de l'été, j'apprends avec soulagement qu'elle est éphémère...
Non loin de là, une installation aux couleurs vives et métalliques attire tous les regards. Aimanté, mon APN n'a pu résister au plaisir de jouer avec les reflets de "Body "et "Body versus Twizy", deux sculptures en aluminium de Jean-Luc Moulène * qui renvoient aux modèles de Renault. Les perspectives de ces sculptures aux multiples facettes varient suivant la lumière et l'angle où se place le promeneur.
Haut dans le ciel , un hamac géant se balance entre les arbres. "El agua de Niebla est une installation de Melik Ohanian * réalisé par les habitants d'un village mexicain.
Un homme solitaire accompagné de ses deux répliques semble chercher son chemin parmi la foule des promeneurs.Trois sculptures du Britannique Antony Gormley *qui interpellent le promeneur sur la condition humaine.
Dans le patchwork d'un labyrinthe vert réalisé par l'égyptien Moataz Nasr *, des enfants se livrent à des courses- poursuites à la recherche d'une issue...
Par ce beau dimanche ensoleillé, une balade à faire... Les arbres du parc sont très beaux aussi..!
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