Pari réussi pour Daniel Buren. L'immense espace de la grande nef du Grand Palais est complètement et merveilleusement investi.
Après avoir tourné en rond autour du bâtiment à la recherche de l'entrée de l'exposition, nous découvrons le fléchage qui conduit aux caisses situées devant la station de métro. Nous franchissons enfin la porte du musée et débouchons dans un étroit passage plongé dans la pénombre...Quelques pas encore et c'est l'éblouissement...
Le promeneur se trouve immergé dans un bain de couleurs éclatantes, à l'orée d'un décor qui évoque une immense forêt. Devant lui, s'ouvrent des chemins dont l'issue est indiscernable.
Cerné par ces étranges arbres aux couleurs jaunes, orange, vertes et bleues, entre réel et virtuel, on avance comme dans un mirage.
La transparence des cercles colorés qui constituent le feuillage des arbres filtre la lumière du soleil en projetant au sol leurs ombres circulaires.
Au centre de cette forêt imaginaire, une clairière est occupée par des miroirs ronds qui comme l'eau d'un lac, reflètent l'armature et la coupole de la cathédrale de verre et d'acier.
Sensation vertigineuse garantie lorsque le visiteur plonge son regard dans ces abîmes profonds...
Au gré de ses errances, le promeneur est accompagné parfois d'un léger fond sonore chuchotant à ses oreilles. Un lieu féérique,vitaminé et euphorisant qui vous redonne des couleurs...
Un lieu ludique et accueillant qui fait la joie du jeune public
et des photographes amoureux de couleurs, de reflets, de jeux d'ombres et de lumière.
Un lieu qui ouvre les portes de l'art contemporain au grand public. Merci, monsieur Buren..!
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Paris, 10.05.12
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