moniquetdany

Le voyageur (2)

Puisque l'étrange voyageur rencontré  ICI  a  étonné certaines visiteuses, je vous le présente  de profil  pour mieux comprendre sa morphologie... ;-)

 Bruno Catalano

 

Mais vous pouvez aussi cliquer sur l'image pour le revoir de face! 

 

 

La Fiac 2009 (2)

Les statues et les installations dans le Jardin des Tuileries semblaient placées cette année sous le signe  des rêves de l'enfance, de la dérision ...et de ma désillusion..!

 Les douze sculptures d' Hugo Bondinone symbolisant les mois de l'année et l'inexorable écoulement du temps qui passe attiraient surtout les enfants et les mouettes...

 

 

  

...tout autant que le bonhomme de neige en résine de Pierre Ardouvin.

 

 

 

L'échafaudage métallique de la  maison témoin d'Elvis, une installation d'Alexandre Périgot, qui  nous dévoile  l'arrière  du décor pour démontrer "la désillusion par rapport à l'ilusion" ne m'a guère emballée...

 

 

Je n'ai pas rêvé au prince charmant en regardant le lit à baldaquin de la Belle au bois dormant qui flottait sur l'eau du bassin, une installation de Vincent Onlinet.

 

Quant à la bicyclette de Dominique Blais dont la selle et le guidon  rivalisaient avec la cime des arbres, elle plongeait les curieux dans un abîme de scepticisme...Elle ne m'a guère convaincue de reprendre le guidon et le nez au vent, la tête dans les nuages, d'enfourcher le vélo pour une balade  écologique au-dessus de la pollution...

 

     

J'ai regretté  que cette sculpture de Barry Flanagan, érigée en hommage à l'artiste tout récemment  disparu, soit  placée bien trop loin pour pouvoir  l'apprécier.

Mais la tache colorée du  perroquet  géant de  Jim Dine avait un franc succès auprès des petits et des grands en mal de safari - photo.

 

Un succès qui le disputait aux sièges en plastique  roulant dans l'allée centrale, un moyen rapide et amusant de visiter l'exposition fort apprécié du jeune public.

 

Alors, je me suis dit avec regret qu'avec l'âge je devenais blasée et que peu à peu je perdais mon âme d'enfant car comme l'affiche Jacques Villeglé sur les murs du Jeu de Paume...

  

 

 Une citation de l'écrivain

 

 

écrite dans un alphabet "socio-politique", lourd de symboles

et qui, de loin, interpelle le promeneur...

La Fiac 2009

Cette année encore, j'ai zappé la Fiac et laissé Dany y aller seul. Le prix exorbitant du droit d'entrée -28 euros - m'a rebutée et je me suis contentée d'aller tirer le portrait des sculptures éparpillées dans les jardins des Tuileries mais  très peu d'oeuvres ont  trouvé grâce à mes yeux. 

 Seule, l'installation de Kader Attia sur le grand bassin octogonal a conquis mon clic-clac: des cymbales, telles des pièces d'or et d'argent jetées sur la surface de l'eau occupent l'espace  central et  sous l'effet de la pluie ou du vent émettent des sons. Ce jour-là le temps était nuageux avec de belles éclaircies et les jeux d'ombre et de lumière sur le bassin étaient superbes.

 

 

petite video mais sans le son hélas!

 

Le voyageur

Transparent et aérien comme le vent qui l'emporte, ce voyageur a posé sa valise au 26, avenue des Champs Elysées.  

 

 
 

Sculpture de Bruno Catalano

 

Bretagne, autochromes

Amoureux de la Bretagne ou aficionados de la photographie qui désirez  faire toute la lumière sur les premières images en couleurs, ne manquez pas de vous rendre au musée Albert Kahn pour visiter l'exposition qui s'y déroule en ce moment .

C'est un voyage dans l'espace et dans le temps auquel nous sommes conviés au travers de ces premiers autochromes réalisés au début du XX°siècle.  En effet, c'est en juin 1907 que la société Lumière commercialisait le procédé industriel de photographie en couleurs: la plaque autochrome. La Bretagne  si pittoresque, aux éclairages si mouvants, aux paysages si contrastés, fut pour les amateurs comme pour les professionnels la destination idéale pour expérimenter ce procédé révolutionnaire.

 

 

 

 Le parcours, illustré de photos, de vidéos, de films et des objets indispensables à l'attirail du parfait photographe, se déroule en neuf thèmes abordant divers aspects de la Bretagne: Variété des paysages ( par les champs et les grèves ), habitat et vêtements traditionnels, coutumes religieuses (un film très intéressant nous fait découvrir la Grande Troménie de Locronan), ports et cités bretonnes, métiers liés à la pêche et métiers traditionnels (ah, la photo des petites dentellières de Pont-L'Abbé... une vision bien symbolique d'une époque révolue!)
 

 

 

 

 
 

 

 

 

  
 
 

 

  

Pour le visiteur d'aujourd'hui qui connaît et aime la Bretagne,  c'est  l' occasion rare et intéressante de découvrir comment ont évolué  les cités emblématiques de cette région comme Quimper et Concarneau, Quimperlé, Pont Aven , Audierne ou Tréguier... Un petit jeu comparatif auquel je me suis livrée avec plaisir en fouillant dans mes  propres archives ..! ;-)

 

 

 

 

 
  

 

Et pour terminer la balade, il faut  bien sûr prendre le temps d'aller flâner dans les jardins, superbes en toutes saisons! 

Musée Albert-Kahn, 10-14, rue du Port 92100 Boulogne-Billancourt, métro Boulogne pont de St-Cloud

exposition jusqu'au 4 juillet 2010 sauf le lundi

L'âge d'or hollandais

...de Rembrandt à Vermeer. 

Tel est l'intitulé de la très belle exposition qui vient  d'ouvrir ses portes à la Pinacothèque de Paris. Au travers des oeuvres présentées - tableaux , dessins, aquarelles  et gravures, tapisseries, argenterie, faïences de Delft - c'est la Hollande du XVII°siècle que le visiteur découvre, un pays qui connut son Age d'or grâce à l'essor de son commerce maritime qui rayonna partout dans le Monde. Les thèmes abordés - ville et campagne, navigation et commerce, scènes de genre et portraits, natures mortes et vanités, religion - nous révèlent les différents aspects de la société  de cette époque. Les oeuvres exposées proviennent du Rijksmuseum d'Amsterdam et, après Paris, voyageront  dans plusieurs capitales.

Voici pêle-mêle quelques tableaux qui m'ont particulièrement séduite...

Coup de coeur pour la célèbre "Lettre d'amour "de Johannes Vermeer. Oh, cet échange de regard qui en dit long entre la maîtresse et sa servante! Derrière les petits détails du tableau, se dissimulent bien des symboles...

 

 

 

 

Coup de coeur aussi pour cette "Scène d'intérieur avec une mère épouillant son enfant", de Pieter de Hooch. Les jeux de lumière diffusés par les fenêtres, la composition du tableau, géométrie des lignes contrastant avec la douceur toute en courbes du couple mère-enfant et les petits détails de cet intérieur où respire la propreté  font  de ce tableau une oeuvre très touchante.

 

 

 

  Un bel  éclairage  habite "L'atelier du tailleur" de  Van Bruekelenkam , une scène de genre qui nous renseigne sur le travail d'un artisan du textile et  la mode vestimentaire d'une époque où la classe bourgeoise est en pleine expansion.

 

 
 
 

 

Superbe, ce paysage de J.I van Ruisdael avec son  ciel immense occupant les deux-tiers du tableau et les toits des maisons éclairés par les rayons du soleil filtrant à travers les nuages .

 

 

 

La peinture hollandaise occupe une place prépondérante dans la représentation des natures mortes. Ce tableau d'Abraham Mignon est un chef d'oeuvre du genre. Ces fruits ouverts sont peints avec tant de précision qu'ils en sont presque palpables. Mais les symboles disséminés dans la toile ( mèche d'amadou qui se consume, papillons et autres insectes, feuilles jaunissantes) sont là pour nous démontrer le caractère éphémère des biens de ce monde. Et les reflets de lumière filtrant au travers des fenêtres et projetée sur les raisins et les objets pour nous rappeler peut-être aussi celle qui vient d'En-haut...

 

 

 

 

 Ces deux portraits d'un couple sont l'oeuvre de Franz Hals. La manière très contrastée de peindre les deux époux a attiré mon regard. Et quelle finesse dans la réalisation des costumes et des dentelles!

 

 

 

Gérard Ter Borch a réalisé le  portrait de cette jeune fille songeuse. Les tons chauds du vêtement contrastant avec le fond sombre, l'expression songeuse du visage  font de cette toile une oeuvre intimiste et charmante.

 

Quant à cette oeuvre, "Le reniement de Saint-Pierre " de Rembrandt, elle résume à merveille tout l'art  de celui qui fut, après Le Caravage, le maître incontesté du clair obscur...  Sublime!

 

   

 

(photos "Connaissances des arts")

Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, 7508 Paris

Jusqu'au 7 février 2010

Renseignements ICI

Attention: Déjà beaucoup de monde, n'attendez pas trop pour vous y rendre! ;-)

 

Les yeux de la Seine

Le mur de JR  continue d'escalader les quais de l'Ile St-Louis. Regards étonnés et tout neufs sur ce lieu chargé d'histoire  qui interrogent le promeneur  flânant le long de la Seine...

 

 

 

Un petit coup d'oeil au passage sur les colleurs d'affiches qui apportent la touche finale à cette longue fresque.

 

Un  train  débarque  ses passagers sur le quai...

 

 

Echange de regards d'une rive à l'autre...

 

   

 

 

 Intrigué, mon clic-clac  descend à leur rencontre...

Une ombre attend...

 

 

 Une main se tend...

 

 

A l'aube de la nuit blanche,

 

 

la ville des lumières se met en Seine en noir et blanc .   

                      

                                             

 

Sur le long fleuve de la vie,

 

  

 

  en noir et blanc,  

     

 

    Paris, je t'aime!  (29/09/10)

     

Réactualisation et ajouts (3 novembre 2009)  

  

 

A ne pas manquer l'exposition "Women are heroes"qui se trouve au Pavillon de l'Arsenal 21, Bd Morland Paris  4°  (métro Sully Morland)  

                                 

Renoir au XX° siècle

 

Le Grand Palais ouvre  ses portes sur une rétrospective des oeuvres du peintre dans la 2°partie de sa vie, de 1890 jusqu'à sa mort en 1919. Une centaine d'oeuvres exposées - tableaux, dessins et sculptures- qui nous permettent de découvrir les facettes  méconnues du travail de l'artiste. Dès les années 1890, à l'âge de cinquante ans, Renoir prend ses distances avec les impressionnistes pour se lancer dans une autre direction, qui se veut classique et décorative. Il  peint alors des portraits de jeunes filles, des scènes de genre, des nus féminins et de grands tableaux allégoriques qui renvoient à la civilisation antique .

 Le parcours de l'exposition se déroule en quinze étapes, jalonnées parfois d'une confrontation avec les peintres contemporains qui l'admiraient et qu'il inspira parfois. On y découvre ainsi des oeuvres de Picasso, Denis, Bonnard, Matisse ou Maillol.

« Je commence à savoir peindre. Il m’a fallu plus de cinquante ans de travail pour arriver à ce résultat, bien incomplet encore », déclare le peintre, âgé de soixante-treize ans, lors d'une exposition de ses oeuvres. Parmi celles-ci figuraient les grands nus peints au tournant du siècle. Et Guillaume Apollinaire, qui le considérait comme " le plus grand peintre vivant", de s'écrier: « Renoir grandit continuellement. Les derniers tableaux sont toujours les plus beaux. Ce sont aussi les plus jeunes... »

Je vous présente quelques-unes des oeuvres qui m'ont fait vibrer...

Coup de coeur pour  ce tableau, les "Jeunes filles au piano", acheté par l'Etat en 1892 pour le musée du Luxembourg qui accueillait alors les peintres vivants.                                                            

                                                            

                                       

 

  Renoir choisissait ses modèles dans son entourage familier, sa femme, ses fils ou ses employées comme ici  dans ces deux toiles, " Gabrielle et Jean" et "Gabrielle lisant". Des petites scènes de la vie quotidienne empreintes de douceur et de tendresse...

                                           

 

  Renoir a toujours peint des nus mais ce thème devint récurrent  au cours des trente dernières années de sa vie. Il s'exerça à se mesurer aux grands maîtres qu'il admirait au Louvre mais son goût pour l'Antiquité y contribua également.

 

 

Mouvement des lignes, tout en courbes harmonieuses  et délicates...

 

 

A la fin de sa vie, Renoir passera ses hivers en Provence, dans cette maison au milieu des oliviers. Cette terre méditerranéenne, berceau de l'Antiquité, sera pour lui source d'inspiration pour ses dernières recherches picturales et sculpturales...

Vous l'aurez deviné, j'ai beaucoup aimé cette exposition que je vous conseille d'aller voir le plus vite possible si vous en avez la possibilité... et pour les autres, la visite virtuelle se trouve  ICI !

 Renoir au XX°siècle, Grand Palais Champs Elysées  Paris 8°

jusqu'au 4 janvier 2010

La collection Brukenthal, exposition

Le musée Jacquemart-André inaugure la saison avec une très belle exposition consacrée aux grands maîtres de la peinture flamande, du XV° au XVII° siècle. Cinquante oeuvres issues de la collection  Brukenthal signées de noms prestigieux: Brueghel, Memling, Van Eyck, Jordaens... pour n'en citer  que quelques-uns. En parallèle, des toiles de Lotto et  du Titien complètent l'exposition.

Celle-ci se déroule en un parcours chronologique et thématique qui aborde les différents aspects de la peinture de l'époque: portraits, paysages, scènes de genre et mythologiques, peinture religieuse et natures mortes.

Je vous présente quelques-oeuvres qui m'ont particulièrement  plu :

Coup de coeur pour ces deux superbes tableaux aux lignes épurées des primitifs flamands Hans Memling (donateur priant, avec son fils défunt ) et Rogier Van der Weyden ( Marie-Madeleine lisant).

 

Coup de coeur aussi pour  cette version du célèbre  "Paysage à la trappe aux oiseaux "de  Pieter Brueghel  le Jeune que vous pourrez découvrir à la loupe en cliquant ICI

" Le massacre des Innocents", une grande huile sur bois peinte par  Brueghel l' Ancien et  son fils Brueghel le Jeune est une oeuvre impressionnante. Elle est composée de nombreuses petites scènes d'horreur dont je vous laisse  apprécier les détails en cliquant ICI

 

 "Le Paysage montagneux avec un moulin" de Jodocus de Momper et Jan II Brueghel m'a séduite par la douceur de ses tons pastels et l'atmosphère paisible qui s'en dégage. Je me suis amusée à rechercher des images dans l'image et je crois bien avoir débusqué quelques animaux cachés parmi les rochers...

 

La toile de Justus Sustermans représentant "Marie, Jésus et Sainte Anne", m'a surprise par sa modernité. Les personnages y sont  désacralisés et empreints d'un humanisme émouvant.

 

 

David II Téniers est le  maître incontesté des scènes de genre. Ce tableau intitulé "Visite au médecin du village" est superbe dans  son éclairage, sa composition et la précision des petits détails .

  

Les natures mortes des peintres flamands  du XVII°siècle sont époustouflantes de réalisme et dans ces tableaux  représentant les biens terrestres, on s'amuse à rechercher  les papillons  et autres insectes qui, dispersés sur la toile,  nous rappellent que la vie est éphémère...

 

Si vous désirez  voir d'autres tableaux et avoir desexplications sur les oeuvres,  je vous invite vivement à cliquer ICI

Jusqu'au 11 janvier 2010 au musée Jacquemart-André

158, bd Hausmann 75008 Paris

PS: Attention, dès les premiers jours, c'est  déjà la foule et les salles sont petites... Alors, faites comme nous, n'attendez pas trop pour y aller et de préférence, dès l'ouverture du musée. Bonne visite!

Marée verte

... aussi dans le Finistère! Voici ce que sont devenues les belles plages bretonnes.

                                   

 

 

   

 

C'est peut-être joli à photograpier mais...

la triste réalité c'est CA et CA 

  Alors STOP!!!

Jazz au parc floral

Il y avait foule hier pour la clôture du "Paris jazz festival" et je n'ai pa vu grand'chose du spectacle. Il faut dire que la présence du chanteur Christophe (no comment...),  invité du groupe Eric Truffaz quartet, avait attiré les spectateurs qui n'étaient pas sur les Champs Elysées pour l'arrivée du Tour de france!

Renonçant à jouer des coudes, je suis partie butiner quelques fleurs sur les parterres avoisinants, recouverts d'espèces variées et colorées...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

Quant à l'excellent groupe Eric Truffaz Quartet, si vous désirez en voir et en entendre plus , cliquez ICI et Là!

 

 

Balade en forêt

Plusieurs mois après la terrible tempête qui s'est abattue l'hiver dernier sur la forêt landaise, ses blessures sont encore bien visibles.

  

 

 

   

 

 

L'aide promise aux sylviculteurs se fait attendre dans certaines communes; des broussailles et des souches jalonnent encore les sentiers et les futaies et avec la chaleur de l'été, les incendies sont à craindre ...

 

 La prudence s'impose donc afin de préserver d'une nouvelle catastrophe ce poumon d'oxygène que constitue la plus grande forêt de France.  

 

Sanguinet (Landes)

 D'autres photos ICI

La forêt en danger

 

Avec la chaleur, les incendies menacent et la forêt landaise, fragilisée par la tempête de cet hiver, est tout particulièrement visée . Dimanche dernier, des incendies se sont déjà déclarés ( voir ici ) . Automobilistes qui traversez les forêts, gare aux mégots  jetés par les fenêtres des véhicules, ce geste inconsidéré  peut être lourd de conséquences...;-)

 

 

Conférence au sommet

 

 

Sa majesté ...

 

le paon ...

 

 

traîne ...

 

 

 sa cour...

 

 

 

dans les jardins 

 

 

de Bagatelle.

 

 

Puis, du haut de son perchoir,

 

il criaille un discours ...

 

et la foule subjuguée ...

 

 

se prosterne à ses pieds.

 

 

La Bibliothèque Richelieu

Sous la voûte de la célèbre salle de lecture , combien de chercheurs se sont-ils  succédés, combien d'oeuvres artistiques, littéraires ou scientifiques ont-elles vu le jour ? Une question qui laisse songeur...

 

Cette partie du temple du savoir, réservée aux chercheurs, sera accessible au grand public en 2015 . La BnF entame dès l'an prochain une cure de jouvence qui permettra au curieux de découvrir les trésors  cachés  derrière les murs ...

 

 

 

 

 

de ce fleuron de notre patrimoine .

 

 

                                   

( salon des monnaies, médailles  et antiques, accessible lors des expositions)

En attendant, ouvrons la fenêtre (clic)

 

 

pour une petite visite virtuelle des lieux...(clac)

Henri Rivière, entre impressionnisme et japonisme

Amoureux des estampes japonisantes, de la nature  et de la Bretagne en particulier, ne ratez pas cette très belle exposition que la BnF Richelieu consacre à Henri Rivière (1864-1951). Peintre-graveur et aquarelliste, malheureusement quelque peu tombé dans l'oubli aujourd'hui, cet artiste de grand talent fut à ses débuts dessinateur pour la revue du Chat noir et le créateur de son célèbre Théatre d'ombres. Grand admirateur des estampes japonaises, il puisa son inspiration chez Hokusaï et Hiroshige dont il collectionnait les oeuvres et dans cette Bretagne chère à son coeur où il aimait séjourner.

L'exposition, riche de deux-cents oeuvres,  se déroule en un parcours chronologique qui aborde les différents aspects de l'art de Rivière: gravures sur bois, eaux-fortes, lithographies et aquarelles. Avec les "36 vues de la Tour Eiffel", il rend un hommage touchant pointé d'humour à Hokusaï. Amoureux des éclairages changeants suivant le temps et les saisons, il réalisa des séries d'estampes aux variations chromatiques superbes dont la série  "La féerie des heures"  est le point d'orgue de l'exposition  mais les "Etudes de vagues" et les paysages bretons m' ont tout autant séduite.  Henri Rivière consacrera les dernières années de sa vie à réaliser de grandes aquarelles s'inspirant de ses voyages en en Provence.

La confrontation  des estampes de Rivière avec celles d'Hokusaï et d'Hiroshige est très intéressante et les carnets de croquis, les esquisses  préparatoires et les matrices exposés dans des vitrines  permettent de mieux comprendre les techniques utilisées par l'artiste.     

  

 

                                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peintre à découvrir ou à redécouvrir à la BnF site Richelieu 58, rue de Richelieu Paris 2°

jusqu'au 5 juillet 2009 (fermé le lundi )

Si vous désirez en savoir plus, je vous invite à regarder la vidéo que vous découvrirez  ICI

NB: Photos trouvées sur internet

 

Un tilleul-menthe?

Après les festivités d'hier, on se met au vert..!

 

 

 

 

Planète en danger

 

Home, film de Yann Arthus-Bertrand

 

 Pour voir le film, les photos et en savoir plus, cliquez ICI

 

 

Petits chefs d'oeuvre

 

 Je ne me lasse jamais de flâner dans les salles du Louvre qui abritent ces petites merveilles de l'art religieux au Moyen-âge. Sculpteurs anonymes dont les noms se sont perdus dans la nuit des temps, votre talent sublimé par la foi laisse rêveur...

                  Vierge à l'enfant et  Couronnement de la Vierge, ivoire polychrome du 13°siècle

Ange reliquaire , 15°siècle

 

Une expo branchée

 

J'ai suivi le chemin de petits cailloux blancs semés par Monette ICI 

 

car une exposition artistique sur le thème de l'arbre, ça me branche et je ne pouvais rater cette occasion de découvrir de nouveaux talents.

 

 

 

La peinture, la sculpture et la poésie s'étaient donné rendez-vous et mon clic-clac ravi  a cueilli pour vous ces quelques feuilles...

 

 

    

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Savez-vous que les arbres

Parlent?

Ils se parlent entre eux

Et vous parleront

Si vous les écoutez.

L'ennui, c'est que l'homme blanc

N'écoute pas.

Il n'a jamais appris à écouter

Les indiens,

Aussi je doute qu'il écoute

Les autres voix de la nature

Talanga Mani (Indien Stoney)

 

Exposition  jusqu'au 7 juin, c'est ICI

NB: Passez la souris sur les images pour connaître le nom des artistes! ;-)