moniquetdany

aïe aïe aïe...

 

 

  

 

 

 

 

 

Saverio Lucariello

Musée des arts décoratifs 07.01.11

 

Henri Edmond Cross et le néo-impressionnisme

 

... De Seurat à Matisse

 

 L'exposition du musée Marmottan, riche d'une centaine de toiles et d'aquarelles provenant de collections particulières et de musées internationaux, nous fait découvrir  les oeuvres de ces artistes novateurs qui  autour du peintre Henri Edmond  Cross  introduisirent le style pointilliste dans les années 1885. Le parcours chronologique s'articule autour de quatre périodes s'échelonnant de1892 à 1910 et retraçant l'évolution de ce mouvement pictural  qui vit le jour avec Henri Edmond Cross, Georges Seurat et Paul Signac.

 Les petites touches pointillistes et serrées des  débuts font  place peu à peu à des taches plus grandes, aux couleurs  violentes et contrastées qui annoncent le fauvisme. 

Van Rysselberghe puis Matisse, Camoin , Manguin et Valtat rejoindront les trois artistes installés dans le Midi. De la Bretagne à la Provence, ils peindront des paysages maritimes  dans des décors  sublimés par des couleurs éclatantes.

 Je vous présente quelques toiles qui ont accroché mon regard et tout d'abord ma préférée . J'ai adoré le mouvement et l'écume blanche et scintillante de cette toile intitulée  "Mer clapotante", peinte par Cross au début des années 1900. 

 

 

 

 

J'ai beaucoup aimé aussi la composition, les tons chauds et froids qui se conjuguent avec bonheur  et l'atmosphère  un peu mélancolique de ce tableau de Van Rysselberghe, intitulé " L'entrée du port de Volendam" ( 1896).

 

 

 

 

 

  Amoureuse des reflets, les "Tartanes pavoisées dans le port de ST-Tropez" de   Signac ne m'ont pas laissée indifférente.(1896)

 

 

 

 

J'ai adoré la douceur  toute en petites touches nuancées de  "Port en-Bessin" peint par Seurat en 1888.

 

 

 

 

Les couleurs lumineuses et chaudes de "Port de Portrieux" en Bretagne vu par  Signac

 

 

 

 

 

répondent comme un écho à celles des "Calanques des Antibois" peintes par Cross.

 

 

 

 

 Retenu enfin cette toile aux couleurs éclatantes représentant la "Côte méditerrannéenne" vue par Henri-Edmond  Cross.(1906)

 

 

 

 

Une exposition  fort intéressante et agréable qui fait la lumière sur le mouvement pointilliste et qui, en cette période de grisaille, met du soleil au fond des yeux!

 

Musée Marmottan , jusqu'au 19 février 2012

Renseignements complémentaires ICI

 

Les nouvelles acquisitions du MAM

 

 

Le Musée d'Art Moderne de la ville de Paris enrichit sa collection d'oeuvres de Giorgio de Chirico*, de Peter Doig et de Bernard  Buffet.

 - Un ensemble exceptionnel d'oeuvres de Chirico réunissant trente peintures, vingt dessins et onze sculptures sur bronze patiné et argenté, sont exposées  dans le parcours des collections permanentes (niveau 2, salle 8). Une immersion dans l'univers du peintre italien où se mêlent mythologie,surréalisme, rêve et poésie. J'ai adoré!

 

 

 

 

Place d'Italie avec statue

 

 

 Les sibylles, bronze patiné

 

 

 

 

 

Le retour d'Ulysse

 

 

 

Tête d'animal fabuleux

 

 

 

 

Le retour au château (carton entoilé)

 

 

 

 

Place d'Italie au soleil couchant

 

 

 

 

 -  Trois nouvelles oeuvres monumentales de  Bernard Buffet parmi lesquelles l'étonnant et original "Les folles, femmes au salon" viennent complèter  la salle dédiée à l'artiste (niveau 2, salle 12).

 

 

 

 

- Enfin, à l'occasion de l'acquisition d'une oeuvre de grand format ( pas encore visible), une série de monotypes sur papier de Peter Doig*, variations sur le thème du corbeau sont présentées dans la salle 14 bis . 

Une exposition qui mérite la visite et comme elle s'inscrit dans le cadre des collections permanentes,l'accès y est gratuit...et les photos autorisées!!!

 

 

* cliquer sur les liens

Renseignements complémentaires ICI

  

 

Un rhinocéros peut en cacher un autre...

 

   

 

 

 

 

Le légendaire rhinocéros qu'Albrecht Dürer dessina d'après la description qu'on lui en fit a inspiré bien des artistes. Ce spécimen débonnaire a élu domicile avenue Matignon mais je vous rassure,malgré les apparences,il n'a aucune dent contre vous! 

 

Galerie Félix Vercel, Avenue Matignon

Paris, 27.10.11

 

Pignon sur rue

 

Il a pignon sur rue  

 

 

 

 

 

mais ceci n'est pas une oeuvre d'Ernest Pignon Ernest...

 

 

 

 

 

 

 

 Dans le Marais, Paris  28.10.11

 

Un dimanche musical avec Caroline Marty

 

 Dans la cathédrale Américaine, la pianiste Caroline Marty nous offrait ce jour-là un merveilleux concert . Au programme figuraient des oeuvres de Bach, Beethoven, Debussy et Liszt dont on fête cette année le bi-centenaire de la naissance. 

 

 

 

 

 

Sur le superbe Steinway de 1908, la jeune artiste, dont les doigts semblaient à peine effleurer les touches, nous a interprété la Grande étude n°6 de Liszt avec une virtuosité et une sensibilité à vous couper le souffle...  

 

 

 

 

  

 

 

   

 

Encore MERCI à Caroline  Marty pour ces instants de pur bonheur! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jose Medeiros, chroniques brésiliennes

 

 

 

  La Maison de l'Amérique latine présente une très belle exposition consacrée à l'un des plus célèbres photographes brésiliens, José Medeiros. Cette rétrospective retrace le parcours professionnel de l'artiste entre les années 1940 et 50, jalonné de cent-soixante photos .

Un des premiers à aller au contact des indiens d'Amazonie, Jose Meideros en a rapporté des images émouvantes sur la vie et les coutumes de ce peuple.

Photographe bien ancré dans son époque, il s'est fait le témoin visuel  de l'actualité politique et de la vie socio-culturelle de son pays.

Des milieux favorisés aux classes moyennes et démunies, des palaces aux bidonvilles, sur les plages de Pocacabana ou dans la frénésie des fêtes et des traditions populaires,  rien n'échappe à son regard  humaniste qui se fait parfois incisif. C'est ce regard que l'exposition nous fait découvrir ou redécouvrir... et c'est gratuit!

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Maison  de l'Amérique latine (clic)

jusqu'au 3 décembre 2011

 

 

 

De l'art d'en mettre plein la vue...

 

 

 

 

  

 

 

 

  

  

et de nous en faire perdre nos repères ...  

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

 

 

 

 

Le lieu, vous l'avez peut-être reconnu...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Quant au nom de l'artiste, je l'ignore  mais je vous le dirai quand le mystère sera éclairci...

 

 

 

 

 

Ajout: Le  voile est levé ... Réponse dessous

 

FIAC 2011

 

La FIAC 2011 a ouvert ses portes et cette année encore, je ne me suis pas décidée à aligner les 32 euros requis pour pénétrer dans le sacro-saint  marché de l'art contemporain. Je me  suis donc contentée des installations et des sculptures exposées dans le Jardin des Tuileries et aussi dans les allées du Jardin des Plantes...

Parmi les oeuvres présentées, peu nombreuses sont celles qui ont accroché  mon regard. 

J'ai aimé le travail de Vincent Mauger*: deux sphères éclatées, hérissées de lamelles ou de piquants de bois. Il se dégage de ces oeuvres monumentales une incroyable puissance.

 

La "Somme des hypothèses" * tel un grand soleil posé sur la pelouse près du palais du Louvre, darde vers le ciel ses rayons acérés.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

Devant l'amphithéatre du Jardin des plantes, "Le théorème des dictateurs" *,

  

 

 

 gît dans l'herbe au pied du grand platane historique planté par Buffon,  

 

 

 

 

comme un fruit dans sa bogue épineuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les dernières soudures des lamelles de zinc ne sont pas encore terminées

 

 

 

 

que les oiseaux ont déjà trouvé comment utiliser cette  " Misteriosa bola" d'Antoine Dorotte* 

 

 

 

 

 

 

  

Comme une énorme bouton de lotus aux pétales argentés, elle flotte  sur les eaux du grand bassin.

 

 

 

 

 

Je n'ai pas été vraiment séduite par cette longue colonne à terre qui casse la perspective, vestige d' une civilisation perdue. Cette installation de ciment et d'argile  intitulée "Poems for Earthlings" est l'oeuvre de l'argentin Adrian Villar Rojas*. Mise en place depuis le début de l'été, j'apprends avec soulagement qu'elle est éphémère...

 

 

 

 

 Non loin de là, une installation aux couleurs vives et métalliques  attire  tous les regards. Aimanté,  mon APN  n'a pu résister au plaisir de jouer avec les reflets de "Body "et "Body versus Twizy", deux sculptures en aluminium de Jean-Luc Moulène * qui renvoient aux modèles de Renault. Les perspectives de ces sculptures aux multiples facettes varient suivant la lumière et l'angle où se place le promeneur.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut dans le ciel , un hamac géant se balance entre les arbres. "El agua de Niebla est une installation de Melik Ohanian * réalisé par les habitants d'un village mexicain.

  

  

 

 

 

 

Un homme solitaire accompagné de ses deux répliques semble chercher son chemin parmi la foule des promeneurs.Trois sculptures du Britannique Antony Gormley *qui interpellent le promeneur sur la condition humaine.

 

 

 

 

Dans le patchwork d'un labyrinthe vert réalisé par l'égyptien Moataz Nasr *, des enfants se livrent à des courses- poursuites à la recherche d'une issue...

 

 

 

  

 

Par ce beau dimanche ensoleillé, une balade à faire... Les arbres du parc sont très beaux aussi..!

 

 

 * Cliquer sur ces liens

  

  

Matisse, Cézanne, Picasso... L'aventure des Stein

 

 

 

Au début du 20° siècle, la famille Stein quitte les Etats-Unis pour s'installer à Paris. Gertrude et ses deux frères, Léo et Michaël accompagné de son épouse Sarah, vont ouvrir leurs salons aux artistes et aux intellectuels de l'époque. Collectionneurs et découvreurs de talent, ils achètent à  Matisse et Picasso leurs premières oeuvres. Au fil du temps, ils constitueront une collection exceptionnelle que le Grand Palais nous fait découvrir.  De l'impressionnisme à l'art moderne, plus de cent vingt oeuvres (peintures, dessins, sculptures)  signées de noms prestigieux y sont rassemblés: Matisse, Picasso et Cézanne mais aussi Renoir, Degas, Bonnard, Gauguin et Manet, Laurencin et Manguin, Gris, Masson,  Picabia...et d'autres encore.

 Le parcours, balisé d'intéressantes notes explicatives, de photos et vidéos, se déroule en huit étapes  qui mettent en lumière les choix artistiques de chacun des membres de la famille. 

 

 

Voici quelques oeuvres  emblématiques qui ont captivé mon regard...

J'ai beaucoup aimé le portrait de" Madame Cézanne à  l'éventail" et celui de "Gertrude Stein" par Picasso qui lui répond comme un écho.

 

 

 

Conquise par la douceur des tons pastels et la délicatesse de cette belle composition de Renoir, intitulée "Le chapeau épinglé".

 

 

 

 

 

 

J'ai beaucoup aimé " la Sieste" de Bonnard aux tons délicats et à la  belle lumière dorée

 

 

 

 

 

 

 et le "Nu bleu: Souvenir de Biskra" de Matisse, révolutionnaire et provocant à l'époque où les Stein en firent l'acquisition.

 

 

 

 

  

 

"Bal à l'opéra" de Manet, une huile de petit format  m'a séduite par sa  tonalité et sa facture à la fois précise et vaporeuse.

 

 

 

      

 

Et pour finir, mon coup de coeur...Une toile de Picasso intitulée "Deux femmes au bar", dont j'ai adoré la composition  et les superbes nuances de bleu.

 

 

 

 

 

 

 

En ce début de saison culturelle,  c'est une exposition majeure à ne pas manquer. Attention, beaucoup de monde déjà!

Jusqu'au 16 janvier 2012

 

Pour tout renseignement , un clic ICI

 

 

Dans la cour des grands: L'hôtel de Pomereu

 

 

Journées du patrimoine (fin)
 

 

 

 

 

 

 

Un peu d'histoire: Au début du 18°siècle, durant le règne de Louis XIV, deux hôtels furent édifiés à l'emplacement de l'actuel hôtel de Pomereu. L'un des deux appartenait au marquis de Pomereu , l'autre fut ravagé par un incendie en 1871. Le marquis de Pomereu racheta les vestiges du second et fit construire en 1872 un hôtel unique, conservant les parties anciennes préservées.

 

 Aujourd'hui, l'édifice abrite la Caisse des dépots. 

 

 

 

 

 

Le vestibule est  impressionnant avec son escalier monumental s'inspirant des escaliers baroques et de celui de l'Opéra de Paris, son  plafond  décoré d'allégories représentant la Musique et la Poésie et ses sculptures qui reflètent l'esprit du siècle des Lumières... 

 

 

 

  

 

 

   

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

Les boiseries de style rocaille, ornées de volutes et de guirlandes sont décorées de peintures représentant des jeux d'enfants ou des natures mortes .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

   Dans le jardin, tout est  luxe, calme et volupté... Des sièges invitent le visiteur à se reposer un instant en écoutant le clapotis de la fontaine...

  

 

 

 

 

 avant que ne commence le concert donné par de charmants musiciens...

 

 

 

 

 

 

Un orchestre de chambre qui a séduit aussi les nymphes

 

 

 

et conquis les lions

 

 

 

    

 

  se prélassant au soleil.. !

 

 

 

 

 

Dans la cour des grands : L'hôtel de Clermont

 
Journées du patrimoine ( 2) 

 L'hôtel  de Clermont est un hôtel du 18° siècle qui abrite le Ministère des relations avec le Parlement.  Un  petit chef d'oeuvre d'architecture que je vous invite à découvrir...

 

 

 

 

Aujourd'hui salle à manger, c'est ici que la marquise de Clermont tenait salon au siècle des Lumières. La salle est décorée de colonnes de porphyre et de jaspe, de boiseries dorées et de glaces monumentales.

 

 

 

 

 La galerie, qui ouvre ses portes sur le jardin,  fut aménagée par le comte d'Orsay pour l'accrochage de ses collections de tableaux de maîtres.

 

 

 

 

 

Les boiseries en place s'inspirent de modèles Louis XVI.

 

 

 

 

 Le plafond a été réalisé à partir d'un original peint par Hugues Taraval.

 

 

 

 

  

Le tableau de gauche représente Vénus aveuglant Cupidon et celui de droite Actéon endormi par Diane, reconnaissable à la demi-lune attachée à son bandeau.

 

 

 

 

 

 
 

                         

  

 

Le parquet est superbe. Orné de frises au décor floral, il est exécuté avec diverses essences de bois -érable, amarante et palissandre.

 

 

 

 

 

Dans son écrin de verdure, c'est un "petit" hôtel particulier au charme incontestable...

 

 

 
 

 

 

Dans la cour des grands : L'hôtel de Villeroy

 

 Journées du patrimoine obligent...Je suis partie à la découverte des hôtels particuliers du 7° arrondissement qui abritent les  ministères. Matignon était bien sûr inabordable mais d'autres petits trésors moins courus  ouvraient leurs portes sans aucune attente et sans bain de foule.

L'hôtel de Villeroy en fait partie.Cet hôtel du 18° siècle, construit en 1724, à été racheté par l'Etat en 1794. Il accueille aujourd'hui le ministère de l'agriculture.  

 

 

 

  

 

 Petite visite depuis le siècle des Lumières

 

 

 

 

et à l'assaut des ors de la République... 

 

 

 
 

 

 

Dans l'antichambre, deux très belles belles tapisseries des Gobelins ornent les murs. " Le vol de l'âne", représentant Don Quichotte et son fidèle Sancho Pança,  date du 17°siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais l'art contemporain n'est pas oublié comme en témoigne cette oeuvre de  Bram Van Velde.

 

 

 

 

 

 

 

La grande salle à manger où l'on avait dressé la table, semblait attendre les visiteurs...

 

 

 

 

 

 

 

Traversant les siècles et les lustres,

 

 

 

 nous pénétrons dans l'imposante Salle Sully qui possède un décor 19°siècle. Le plafond à caissons  est décoré d'allégories et les murs sont ornés de fresques dans le style académique signées  Paul Sinibaldi et qui célébrent le commerce, l'agriculture et l'industrie. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous redescendons par un bel escalier en fer forgé,

 

 

 

contournons la rotonde décorée de mascarons

 

 
 

 

et découvrons la façade côté jardin et son havre de verdure

 

 

 

où trône une sculpture de Suchelet représentant "l'enlèvement de Proserpine par Pluton".

 

 

 

 

 

Retour dans la cour  d'honneur avec  une intéressante exposition consacrée à la protection de la forêt

 

 

 

et aux diverses espèces qui peuplent notre pays.

 

 

 

 

 

 

 Et pour clôturer la visite,  dégustation de produits du terroir...Ministère de l'agriculture oblige! 

 

Giacometti et les Etrusques

                                                                   

 
L'exposition qui vient juste d'ouvrir ses portes à la Pinacothèque mérite la visite. Avec elle, nous embarquons pour un voyage dans le temps à la découverte de ce peuple guerrier et mystérieux dont les origines demeurent incertaines et qui peupla  le centre de l'Italie dès les temps reculés de l'Antiquité, de 800 à 400 ans avant J.C. Environ cent cinquante objets y sont présentés dans un parcours chronologique qui s'étale sur quatre périodes d'histoire et d'art. La scénographie est superbe et  les explications pédagogiques très intéressantes.

 Ce peuple de marins et de commerçants fut un des plus puissants du monde méditerranéen et les nécropoles des villes étrusques ont révélé toute la richesse et l'originalité de cette civilisation. L'art funéraire y occupait une place importante comme en témoignent les urnes cinéraires, les canopes et les sarcophages d'albâtre richement ornés de sculptures et dont les couvercles sont à l'effigie des défunts, les casques et les gourdes des guerriers ainsi que les bijoux d'or finement ciselés.

  

  

  

 

 

 
  
 

 

 

 

 Au fil du parcours, le visiteur découvre les  figurines énigmatiques, si caractéristiques de l'art étrusque, côtoyant  les personnages étranges d'Alberto Giacometti. Une judicieuse confrontation, un impressionnant dialogue muet et une troublante résonance  entre ces statuettes longilignes surgies du fond des âges et les silhouettes filiformes, errantes ou  prisonnières d'une cage, reflet de  l'imaginaire tourmenté du sculpteur... Plus de deux mille cinq cents ans les séparent, mais  par ce dialogue muet, elles  plongent le visiteur dans une réflexion métaphysique sur l'origine et le sens de l'existence...

 

 

 

 

 

 

  

 

Je vous conseille vivement la video  que vous découvrirez ICI  ainsi que tous les renseignements concernant l'expositon. Bonne visite! 

 PS: les photos, retouchées, sont empuntées à la revue "Connaissance des arts"

 

 

Journées portes ouvertes...

 

...Ce week-end! C'est l'occasion de découvrir certains lieux du patrimoine exceptionnellement ouverts au public mais n'oubliez pas de vous couvrir car d'après la météo, la pluie sera au rendez-vous!

 

 

 

 

 

La côte du granit rose

 

Le granit a la côte

 

 

 

 

 

  

une côte bien ou mal taillée

  

 

  

 

  

 

 

  

Anishnabe Biscornet

  

 Ce totem symbolise la Grande ourse, une constellation qui a guidé les marins de Saint-Malo vers le Nouveau Monde. Elle est constituée de sept blocs de granit, à l'image des sept étoiles. Ce type de sculptures a été créé par les Inuits pour se repérer dans les paysages de neige du grand Nord. Les images symboliques gravées au dos rendent hommage à la nature. "L'ours a l'esprit du véritable être humain" nous rapporte un message de réconciliation, de pardon, de respect à légard de la nature. L'homme appartient à la terre et non le contraire."

 

 

 

 

 

 

...c'est une question de goût

 

 

 

 

 

 

 

 

 

...et de couleurs

 

  

  

  

Hervé Quéré  "Vie au soleil"

 

Hervé Queré est un sculpteur finistérien, titulaire d'un DEA de génétique évolutive. "Ce que je cherche à faire ici, c'est à montrer ce que peut représenter l'ADN dans l'évolution. J'ai appelé ma sculpture Vie au soleil pour évoquer l'apparition de la vie sur terre. Mes sculptures sont surtout un support à une recherche esthétique."

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

Les goûts et les couleurs, ça peut se discuter...A vous de juger!

 

 

 

 

Patrice Le Guen  "le repos du tailleur"

 

 

 Parc C. Gad  à Ploumanach

 

 

Noirs ou blancs

 

 ...Les moutons de Francis Alÿs   ne sont sont pas des moutons de Panurge ..!!!

Ils n'habitent pas l'Ecosse mais le Mexique...

 

 

 

 

 

 

23 moutons et tours d'horloge  plus tard... 

 

 

 

 

 

"Architecte de formation, l'artiste belge Francis Alÿs travaille au Mexique depuis plus de vingt ans. A travers une approche poétique et allégorique, il explore le politique et le quotidien. En observateur de Mexico et de ses habitants, il crée des fables qui donnent à la ville une dimension mythique. "Cuentos patrioticos" qui signifie "Contes patriotiques", est une installation que l'artiste a réalisée avec la collaboration du peintre mexicain Rafaël Ortega.  Cette réalisation, exposée sur la place principale, le Zocalo, comprend une projection video mais aussi des documents ( croquis, dessins, peintures, photos) qui en  ont permis l'élaboration.

Cuentos patrioticos évoque un évènement politique très connu au Mexique: la révolte des bureaucrates. En 1968, une centaine de bureaucrates se sont rassemblés sur le Zocalo, pour manifester en faveur du gouvernement. Toutefois,dans un mouvement d'humeur, ces hommes ont tourné le dos à la tribune officielle et ont exprimé leur mécontentement en bêlant comme des moutons. L'évènement devient pour l'artiste la métaphore d'une certaine résistance. "

  

Centre Pompidou  04.09.11

 

 

Les rayons de couleurs

 

Une petite pensée pour ceux qui retrouvent aujourd'hui le chemin de l'école...

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

Centre Pompidou  4.09.11

 

Derrière les barreaux

 

 

... l'échelle de la liberté... 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l'atelier de Gustave Moreau (clic)

 

 

Du l'and'art dans la capitale

 

 Dans le cadre des Jardins éphémères, l'anamorphose réalisée par François Abelanet, dont j'avais déjà vu une oeuvre ICI , occupe tout le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris jusqu'au 16 juillet. Une promenade écologique, originale et fascinante que je vous invite à découvrir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suivant l'endroit où l'on se place, le paysage se métamorphose. Observée depuis le point de mire placé sur un belvédère, la vision en 3D  devient planète verte...Un trompe l'oeil contemporain magique et spectaculaire!

 

 

 

 

 

 

 

Vous trouverez d'autres images dans le DIAPORAMA...Bonne promenade!