moniquetdany

Dans l'intimité des frères Caillebotte...

...peintre et photographe

 

A l'occasion du centenaire de la mort de Martial  Caillebotte, le musée Jacquemard-André présente une exposition originale qui met en parallèle les oeuvres du peintre Gustave (1848-1894), ami et mécène des impressionnistes et de son frère Martial (1853-1910), photographe amateur, compositeur et pianiste. 

Une cinquantaine de toiles, issues pour la plupart de collections particulières et plus de cent trente photographies- des tirages modernes réalisés à partir d'originaux- y sont présentées.

A travers les portraits et les scènes d'intérieur,  le visiteur est invité à pénétrer dans l'univers familial de la bourgeoise de l'époque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le regard croisé des frères plonge sur le Paris haussmannien, une ville en pleine mutation urbaine avec la percée des grands boulevards, la construction d'immeubles, l'apparition de l'automobile et  du chemin de fer.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

La campagne occupe également une grande place dans les oeuvres des deux frères qui se retrouvaient  régulièrement dans la grande propriété familiale de Yerres, un endroit superbe au bord de la rivière et dont je vous ai parlé ICI .

 

 

 

Adepte du jardinage et des sports nautiques, Gustave a peint  les  bords de l'eau, les baigneurs, les canotiers et les voiliers, des loisirs que Martial affectionnait aussi  et qu'il aimait photographier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si j'ai regretté le petit format des tirages photos, un peu égarés au milieu des grandes toiles du peintre,  la confrontation des oeuvres est très intéressante. Elle dévoile la complicité,  la sensibilité  commune  des deux frères  qui partageaient les mêmes passions et leur influence réciproque dans le domaine de l'art. Les toiles de Gustave présentées sont superbes et pour la plupart exposées pour la première fois en France. Des collections privées que nous n'aurons peut-être plus l'occasion de revoir ...Un rendez-vous donc à ne pas manquer si vous en avez l'occasion ..!

 

 

 

 

 

Mais si vous ne pouvez vous déplacer, je vous invite vivement à cliquer ICI... Bonne visite virtuelle!

 

Jusqu'au 11 juillet 2011

Musée Jacquemart-André 158, Bd Haussmann Paris 8°

ouvert tlj jusqu'à 19h

Cent briques pour Madagascar

 
 
 

 L'association « Ecoles du Monde » présente ce week-end une exposition-vente destinée à  financer la création d’une école dans la brousse, à Madagascar. La démarche est pour le moins originale: Cent  briques de terre ont été proposées à cent artistes renommés faisant appel aux différentes disciplines de l'art contemporain:  Peintres, photographes et dessinateurs, illustrateurs de BD et graffeurs, sculpteurs, architectes et plasticiens. Ces oeuvres, toutes originales,  seront vendues aux enchères le 28 mars à 20h30 chez Artcurial à Paris. Mise à prix : 500 euros. 

Pour occuper votre dimanche, une visite à ne pas manquer et si vous en avez les moyens..."A votre bon coeur!"

Voici quelques -unes des briques qui m'ont interpellée.( Le nom de l'auteur vous est révélé en passant la souris sur les images).

 

 

    

 

  

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 
 

 

 

Hôtel Dassault, Rond-point des Champs-Elysées... C'est ICI

 

 

Angola, figures de pouvoir

 

 

L'exposition qui se tient au musée Dapper présente des oeuvres  artistiques, originales et exceptionnelles de ce pays d'Afrique équatoriale. Au carrefour des flux migratoires dès la Préhistoire, l'Angola constituait une société  élaborée et structurée au moment de la colonisation portugaise.

 Le parcours aborde les thèmes des pouvoirs politique et religieux, les rites initiatiques des jeunes garçons et l'univers de la femme. Statues et effigies de chefs, sceptres et trônes, armes d'apparat, objets cultuels et masques, parures et poteries décorent les vitrines. J'ai été fascinée par la beauté des masques pwo et les statues aux lignes pures et raffinées, symboles de l'idéal féminin. Des panneaux explicatifs et une video très intéressants accompagnent la visite. Pour les amateurs d'art africain, c'est une exposition, pas très grande certes ( 140 oeuvres), mais dont la qualité des objets présentés mérite vraiment la visite. 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 

Jusqu'au 10 juillet 2010

Musée Dapper, 35bis, rue Paul Valéry Paris 16°

 Renseignements ICI

Miró sculpteur

 

 

 

En avant-première, je suis Miró  pour un voyage où l'imaginaire prend le pouvoir...

 

 
C'était hier soir au musée Maillol et j'en garde aujourd'hui  encore des étoiles au fond des yeux...

  

Les sculptures de Joan Miró sont empreintes de poésie et d'humour. Ses personnages étranges, qui renvoient parfois aux statues des Arts Premiers, sont  accompagnés de non moins étranges oiseaux. Les pieds ancrés sur Terre et la tête perdue au milieu des constellations, ils fascinent, intriguent et titillent l'imaginaire.

 

  

 

 

 

 

Sculptures de bronze aux tons variés ou colorées de teintes primaires, avec elles nous retrouvons notre âme d'enfant et l'univers surréaliste où tous les rêves sont possibles...  

 

 

 

 

 

 En présentant un aspect moins connu du grand public, c'est un très bel hommage que le musée rend au peintre catalan. L'exposition est riche d'une centaine de sculptures dont certaines monumentales, d'une vingtaine de céramiques et des oeuvres sur papier, issues en grande partie de la fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence. 

 

 

 

 

 

 

 Pour plus de détails , je vous invite à découvrir le dossier de presse. 

"Miró sculpteur" musée Maillol  61 rue de Grenelle 75017 Paris

tlj de 10h30 à 19h

Du 16 mars au 31 juillet 2011

 

NB: Mis à part le carton d'invitation, j'ai glané sur le net  ces images retouchées par mes soins car les photos y sont interdites...

 

Jean-Louis Forain, "La comédie parisienne"

 
 

Le Petit Palais offre au visiteur une  très belle exposition consacrée à Jean-Louis Forain (1852-1931). Je ne connaissais de cet artiste que ses caricatures caustiques sur la société et c'est avec plaisir que j'ai découvert en lui un peintre de grand talent.

Le parcours, à la fois chronologique et thématique, occupe treize salles, et  dévoile les multiples facettes de l'artiste au travers des nombreux croquis, dessins, eaux-fortes, pastels, aquarelles et peintures à l'huile ...

La vie de bohème des années de jeunesse  met Jean-Louis Forain au contact des écrivains et poètes de son temps comme  Huysmans qui devint son ami, Verlaine et Rimbaud dont il illustrera les oeuvres. 

 Les impressionnistes inspirent le jeune homme qui exposera à plusieurs reprises sans démériter aux côtés des grands maîtres.

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 Caricaturiste au trait puissant et incisif, il décrit sans concession les moeurs de son temps, les scènes de rues, l'atmosphère des cafés, les coulisses et les loges de l'Opéra,  les réunions mondaines et les champs de courses. D'un geste assuré, il saisit au vol les expressions et les attitudes de ses modèles et croque sans complaisance le dandy, le bourgeois, l'aristocrate ou la demi-mondaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Défenseur des pauvres gens et des justes causes, il s'attaque aux tribunaux dans des toiles au clairs-obscurs superbes.

 

 

 

 

 

 

Son style évolue et se métamorphose dans ses oeuvres religieuses et mystiques empreintes d'émotion.

Agé de soixante-deux ans, il part au front et se fait le témoin oculaire des horreurs de  la Grande Guerre et le porte-parole des soldats. Les croquis et les toiles de cette époque sont  saisissants.

 

 

 
 

 

Les nus et les portraits ne sont pas absents de son oeuvre et c'est avec beaucoup de tendresse qu'il peint la beauté féminine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ses dernières oeuvres, très épurées, suggèrent  plus qu'elles ne révèlent. Il peint les "Années folles" et l'atmosphère de la vie nocturne dans les lieux de plaisirs. Superbe "Tango au cabaret"!

 

 

 

Une exposition que j'ai beaucoup aimée et que je vous conseille d'aller voir si vous en avez l'occasion.

Jusqu'au 05.06.11

Renseignements ICI

"After the dream..."

 

 

...une superbe installation de Chiharu Shiota  que l'on peut admirer à la Maison Rouge.

 

 

 

 

 

Le promeneur est invité à s' enfoncer  dans cette forêt imaginaire peuplée de fantômes  flottant dans l'espace mais prisonniers d'inextricables  ronces tentaculaires  ...

Merci à Dandylan   auquel je dois la découverte de cette oeuvre  fascinante... et à mon Dany qui a bien voulu poser..! :-)

 

 Le site de l'artiste  vous permettra de voir d'autres réalisations .

 

Paris, 24.02.11 

 

 

Cranach et son temps

 

L'exposition qui vient d'ouvrir ses portes au musée du Luxembourg nous convie à pénétrer dans l'univers de Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553), ce grand maître de la Renaissance germanique, malheureusement bien peu représenté dans les musées français. A travers elle, nous découvrons l'importance de l'oeuvre de ce peintre humaniste et son rôle dans la société, à une époque tourmentée sur les plans politique et religieux.

A la fois thématique et chronologique, l'exposition, riche de soixante-quinze tableaux et gravures, confronte les oeuvres de Cranach avec celles des artistes de son temps comme Dürer dont il subit l'influence à ses débuts, ainsi que celles des peintres flamands et italiens qu'il découvrit lors de ses voyages. Mais son talent très personnel le font très vite remarquer des puissants monarques dont il devient le peintre officiel. Peintre de cour, il réalise des portraits élégants et raffinés de la société aristocratique.

Mais le Nu l'intéresse aussi et, s'inspirant de la religion chrétienne et de la mythologie gréco-romaine, il nous donne une vision personnelle etsensuelle de son idéal féminin avec ces femmes à la beauté juvénile, aux corps longilignes à peine recouverts parfois d'un voile léger et transparent.

 

 

 

 

  

 

La religion est également très présente dans ses tableaux parfois tourmentés, aux couleurs aggressives et foisonnants de détails, tel le Martyre de Ste-Catherine ou bien innovants dans leur style torturé comme la Crucifixion des Ecossais. Devenu l'ami intime de Martin Luther, Cranach participera plus tard avec ses portraits et ses gravures à la diffusion de la Réforme protestante sans pour autant renoncer aux commandes de l’Eglise catholique.

 

 

  

 

 

 

Une exposition riche d'enseignements  qui nous permet de découvrir les oeuvres superbes de ce peintre de génie. A ne pas manquer..!

Renseignements et visite virtuelle - que je vous conseille vivement - en cliquant ICI

Musée du Luxembourg jusqu'au 23 mai 2011 

 

 et ne manquez pas de lire l'article de Dandylan...

Monet, son musée

 

    

 

Plafond troublant

 

 

 

 

 

 Volutes impressionnistes

 

 

 

 

image volée de Psyché contemplant l'Amour,

 

 

 

 

c'est au musée de Claude Monet ...

 

 

 

 

Si vous n'avez pu voir celle du Grand-Palais, il faut aller visiter l'exposition "Monet: son musée" à Marmottan qui expose sa collection complète des oeuvres de l'artiste : une centaine de toiles, 29 dessins (parmi lesquels 21 caricatures et 8 carnets de dessins) et des documents divers qui nous plongent dans la vie intime du maître.  Des portraits réalisés par ses amis, des oeuvres offertes  par des artistes comme Boudin, Manet, Rodin, Caillebotte ou Jongking complètent l'exposition.

Les caricatures de la jeunesse du peintre, les croquis et les pastels nous révèlent un aspect méconnu de son talent . 

C'est un voyage merveilleux, une palette de couleurs aux nuances sublimes qui nous conduit de Paris et de sa campagne environnante jusqu' aux ultimes Nymphéas de Giverny, en passant par la Normandie et ses paysages marins, la brume londonienne et les fabuleux jeux d'ombres et de lumière sur le Parlement, la Norvège et ses paysages enneigés et les  régions méditerranéennes inondées de soleil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

Même si vous êtes familier de ce lieu, une exposition à  ne pas manquer..!

Jusqu'au 20 février 2011

Pour tous renseignements, cliquez  ICI 

 

 

Musée Marmottan, Paris 27.01.11

André Kertész, l'expo

 
Le musée du Jeu de Paume présente une très belle rétrospective sur l'oeuvre du photographe André Kertész ( 1894-1985). Un ensemble important de tirages et de documents originaux retrace le parcours de cet artiste hors du commun, depuis sa Hongrie natale jusqu'à  New-York en passant par Paris où il séjourna pendant dix ans.

 

 
 

 

Pionnier d'un travail original sur les reflets, les jeux de miroir, les ombres et leur double, les éclairages nocturnes, André  Kertész qui ne se rattache à aucune école, suggère plus qu'il ne révèle la réalité. Ses photos, empreintes de poésie et d'une certaine mélancolie  qui n'exclut pas l'humour, sont chargées d'émotions.

 

 

 

 

 

 

 
 

 
 

Ses nus féminins pour une revue de "charme", observés à travers des miroirs déformants, sont novateurs à une époque où les logiciels de retouche n'existaient pas encore, ses reportages sur les moines de la Trappe sont superbes de sobriété et le regard posé  dans son livre sur les enfants, empreint de tendresse et de douceur.

 

 

 

 

Il aimait Paris et les photos du  livre qu'il lui a consacré  le démontrent bien, avec cette sensibilité et cette pudeur qui enveloppent les portraits et les scènes de rues et qui sont le reflet de son propre tempérament.

 

 
 

 

 

 

Sa vision de New-York, où il ne se plaisait guère, est bien différente. Ses cadrages serrés et fragmentaires, composés de lignes et de formes géométriques qui se heurtent, se croisent et s'entremêlent, suscitent une impression  de froideur ou de chaos. Depuis son studio perché sous les toits, il photographie des cheminées ressemblant à des armées de fantômes et ses vues plongeantes sur la ville renvoient une image désabusée et déshumanisée de la capitale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Une exposition que j'ai adorée, un grand photographe ( même s'il en refusait le qualificatif, se considérant comme un amateur de la profession ) à découvrir ou à redécouvrir d'urgence. L'exposition prend fin le 6 février 2011.

 

 

 

 Pour tout renseignement...CLIC 

 

 

Le musée Paul Belmondo

 
 
C'est dans le château Buchillot, une "folie" du 18° siècle que le musée consacré au sculpteur Paul Belmondo (1898-1982)  a ouvert ses portes en septembre 2010. 

 

 
 

 

La quasi totalité de ses oeuvres a été léguée à la ville de Boulogne-Billancourt par les enfants de l'artiste et  constitue un ensemble très important de sculptures, dessins, gouaches, sanguines, médailles et ojets divers. Elles sont exposées dans un décor contemporain très original, aux éclairages subtils.

 Dans la cour d'honneur, de grandes statues  de bronze accueillent le visiteur.

 

  

 

L'oeuvre du sculpteur s'inscrit dans un courant néoclassique aux lignes harmonieuses, pures et élégantes. Ses portraits savent accrocher avec sensibilité un sourire, un regard, un détail vestimentaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le parcours débute par une reconstitution qui nous plonge dans l'atmosphère intime de l'atelier que le sculpteur occupait avenue Denfert Rochereau  à Paris.

 

 

  
 

 

Au RDC, les sculptures monumentales occupent des salles aux grands volumes dont les murs sont agrémentés de vitrines et de niches.

 

 

  

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 On y découvre  des statues et  des portraits d'adultes et d'enfants, domaine dans lequel le sculpteur excellait, ainsi que des  petites sculptures décoratives.

 

 

 

 

 

 

      

Au 1° étage, la galerie tactile nous fait découvrir des bustes et des satuettes exposés  dans des niches comme dans un cabinet de curiosités.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

L'étage supérieur, aux murs recouverts de boiseries abrite des dessins, des aquarelles et des sanguines de toute beauté .

 



 

 





La scénographie de la dernière salle est étonnante. On se croirait aux commandes d'un vaisseau spatial plongé dans l'obscurité ou seuls des spots éclairent les nombreuses médailles que l'artiste exécuta pour la Monnaie de Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 La visite s'achève dans  le jardin . Elle nous permet d'admirer  les superbes mascarons qui décorent les fenêtres de l'hôtel particulier

 

 

 

 ainsi que les sculptures d'artistes contemporains et amis de Paul Belmondo. Je vous invite à me suivre pour une balade virtuelle dans ce très beau musée...







  

Diaporama  ICI et renseignements Là

 PS: Passez la souris sur les images pour connaitre  le titre des oeuvres

 

"Extases"

 

... d' Ernest Pignon Ernest* 

 

 

 Inspiré par les grandes figures mystiques parmi lesquelles j'ai relevé les noms de Marie- Madeleine, Hildegarde de Bingen et Thérèse d'Avila, l'artiste a conçu une installation exceptionnelle au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis. L'exposition se déroule en deux parties:

-Dans l'ancien couvent des Carmélites sont exposés des photos, des dessins, des études préparatoires grandeur-nature qui montrent avec force et sensualité des corps de femmes  tourmentées  dans leur chair par leur passion pour  Dieu et leur aspiration à  atteindre la désincarnation.

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

-Dans la chapelle voisine, l'installation qui met en scène ces grandes mystiques, prend toute sa dimension au milieu des colonnes greco-romaines. Quel choc en pénétrant dans la petite église plongée dans  la pénombre et le silence... Le visiteur découvre peu à peu, grâce à un subtil jeu d'ombres et de lumières, les corps de ces femmes, sept dessins grandeur-nature marouflés sur des panneaux d'aluminium imitant des feuilles de parchemin écornées, qui se reflètent sur une surface sombre évoquant un plan d'eau. Une apparition à vous couper le souffle, un spectacle qui m'a clouée sur place et dont j'ai eu du mal à me détacher...

 

 

 

 

J'ai réalisé un petit diaporama que je vous invite à découvrir ICI

 

 

 et pour plus d'explications, un extrait de l'interview de l'artiste...

 

 

 

 

Merci à cet autre Daniel  pour m'avoir signalé cette exposition qui avait échappé au mien et qui nous a littéralement subjugués..! :-) 

PS: Ne pas  manquer la video de 50' qui retrace le parcours artistique etla démarche  intellectuelle de cet artiste de grand talent.

Jusqu'au 28 février 2011.Pour tout renseignement, un clic ici

* site de l'artiste

Exposition elles@centrepompidou

 

L'exposition "elles@centrepompidou" est consacrée aux artistes femmes du début du 20° siècle à nos jours. Le parcours, à la fois thématique et chronologique, aborde différentes  formes d'art  ( peinture, design, sculpture, photo, cinéma,video...). Cet accrochage se propose "d'aborder la question des femmes dans l'art, de déployer et d'interroger l'hypothèse d'une histoire de l'art des artistes femmes, en rassemblant plus de 350 oeuvres de 150 artistes." 

En pénétrant  au 4° étage du musée, le visiteur est accueilli par ces amusantes compositions. Trouvez l'erreur...

 

 

 

 

 Explication de l'auteur, Agnès Thurnauer:  

 

 

 

 

  Je vous invite à découvrir avec moi quelques oeuvres qui ont accroché mon regard...

 

Les mariées de Niki de St-Phalle interpellent le visiteur sur le sens du mariage et du rôle de la femme dans la société...

 

  

 

 

Le retour de Tarzan  d'Evelyne Axell , une vision de l'Amour à travers  le regard d'une femme... 

 

 

 

Genital Panic de  Valie Export

 

 

 

 

Telle une tapisserie, une toile cousue de fils... Il faut s'approcher pour en apprécier  les détails...

 

 

 

 

 

 

 

 

 Avec " Pélerinage aux monts des intentions pures", Fabienne Verdier voit rouge..

 

 
 

 

et le texte associé à son oeuvre nous en explique la raison... 

 

 

 

 

  
 

 

Surréaliste et dérangeante mais qui ne laisse pas indifférent, cette "Chambre 202, Hôtel du Pavot" de Dorothea Tanning attire le regard.

 

 

 

 

L'oeuvre de Lili Duhourie intitulée:"Ils allaient sombrement par la nuit solitaire dans l'obscurité"  évoque avec force une pierre tombale et les horreurs de la guerre.

 

 

Sans titre de Judit Reigl

Paysage minimaliste et incertain, une caravane passe sous nos yeux comme un mirage dans le désert ...J'y vois ausssi des notes de musique se mouvant sur la ligne d'une portée... Une oeuvre dont j'ai bien aimé la tonalité ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépouillée et minimaliste aussi, la toile de Miwa Ogasawa où le regard s'égare dans la vacuité d'un intérieur mis à nu...

 

 

 

 

Ma petite visite virtuelle s'achève avec un coup d'oeil sur cette installation où les jeux d'ombres  et de lumière dans l'entrelacs d'une tonnelle ont bien sûr attiré mon APN...

 

C'est  ICI  jusqu'au 21 février 2011 

Exposition Nancy Spero

 Le centre Pompidou propose une rétrospective de l'oeuvre de l'américaine Nancy Spero  (1926-2009). Des photos et des dessins retracent le parcours de cette artiste engagée, marquée par les horreurs de la guerre au Vietnam et militante féministe dès les années 1960.

J'ai adoré ses fresques colorées déployées sur les murs telles des bandes dessinées, mêlant avec originalité collages et impressions sur papier. Inspirées de l'antiquité égyptienne, de la mythologie  grecque, asiatique ou de l'art primitif, elles sont peuplées de figures d'idoles féminines, de prostituées, d"amants, de mères prtoectrices et d'enfants. Ces oeuvres énigmatiques et oniriques interrogent le visiteur et  sollicitent l'imaginaire. Quelques détails ...

 

 

 

 

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

Musée National d'Art Contemporain

niveau 4 jusqu'au 10 janvier 2011 

renseignements ICI 

 

Projections

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Musée National d'Art Contemporain

 Paris 02.01.11 

 

D'une crèche à l'autre 2/2

 

...D'un continent à l'autre. 

 

 Les crèches m'émerveillent toujours autant que lorsque j'étais enfant.  Cette année encore, je n'ai pas résisté au plaisir d'aller à leur rencontre aux quatre coins de Paris et mes pas m'ont conduite à l'église St-Georges dans le 19°.

Une grande crèche traditionnelle avec santons de Provence côtoie des crèches venues du continent américain, modestes mais si touchantes, des petits chefs d'oeuvre d'art artisanal que je vous offre en partage...

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Passez la souis sur les photos pour connaître le pays) 

 

La coutume de la crèche familiale en France est créée à Marseille au début du XIX° siècle, avec les santonniers qui confectionnaient de petites figurines en argile. Les personnages  qui entourent la crèche portent des vêtements régionaux et illustrent des scènes de la vie en Provence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

Eglise St-Georges  112, avenue Simon Bolivar Paris 19°

Métro Bolivar

lundi, mardi, jeudi et vendredi 15h-18h

mercredi, samedi et dimanche 10h-12h et 15h-18h

Jusqu'au 9 janvier 2011

  

D'une crèche à l'autre

 

 Dans la douceur de la pénombre, la crèche de Notre-Dame de Paris, sobre et délicate...

 

 

 

 

"Haute sphère" jette un regard contemporain sur la Nativité. Une création de Sylvain Dubuisson  réalisée par la maison Bernardaud.

Cette oeuvre de bois et de porcelaine est exposée dans l'église de La Madeleine. La  sobriété,  la pureté et la perfection  des formes - un cercle, un disque, une coupole- symbolise  à merveille le Divin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" Tout est symbole. Tout se regarde d'un côté comme une simple matérialité, et de l'autre comme une suite de signes. Joseph a construit sa grotte avec les matériaux d'aujourd'hui, le multipli de bouleau...Marie a déployé son voile d'organza tout autour de la crèche pour protéger l'enfant  et au-delà de lui le mystère de sa naissance...Les étoiles argentées sont disposées dans le firmament qui confond la roche et le ciel. Le sable du désert a soufflé jusqu'à l'intérieur de la grotte pour adoucir l'apparition de l'enfant et son auréole, qui d'ordinaire n'est perceptible que par les élus, est là, à la vue de tous pour nous émerveiller de sa divinité..." ( Sylvain Dubuisson)

 

A la UNE...

 

 

L'Homme en blanc de Jérôme Mesnager déménage encore!

 

Après les hauteurs de Ménilmontant,  les berges du Canal St-Martin, les petits bistrots de la Contrescarpe, les librairies de Rivoli et les rues tranquilles de mon 13°,  je l'ai rencontré dans les beaux quartiers de la capitale, dissimulé derrière un arbre.

 

 
 

 

 

  

 A quelques pas de là, je l'ai retrouvé en galante compagnie dans un des plus luxueux hôtels particuliers du coin où sa tête était mise à prix entre 3000 et 5000 euros ...

 

 

 

Les amoureux de Mesnager seront vendus aux enchères chez Artcurial le 16 décembre, au profit des "Ecoles de l'espoir".  Alors, si vous en avez les moyens...A votre bon coeur ! 

 

PS: Il est interdit de couper les arbres des rues à Paris. Seuls les jardiniers de la ville sont habilités à le faire..! 

 

 

 

La lumière jaillira...

 
 

Prises de tête

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 ...et apaisement

 

 

 

 

Paris, musée Rodin  Paris  12.12.10

 

Henry Moore chez Rodin

 

Le musée Rodin abrite juqu'au 27 février 2011 une très belle exposition consacrée au sculpteur Henry Moore.

 

 

 

 

Dans la cour d'honneur," L'Arche" et "Le Verrou",  deux statues monumentales aux formes lisses et pures  accueillent le visiteur.

 

 

 

 C'est dans la nature que le sculpteur trouve son inspiration. "La maquette de cette pièce en deux morceaux m'a été inspirée par deux galets avec lesquels je jouais et qui semblaient se correspondre et s'emboîter: celà m'a donné l'idée de faire une sculpture en deux parties, dans laquelle les formes seraient séparées, mais comme tricotées ensemble."

 

 

 

 

 

 C'est avec émotion que le visiteur  plonge dans l'atmosphère intime de l'atelier du sculpteur: un fouillis d'objets disparates où s'entassent  divers matériaux- pierres, os,branchages, coquillages, bois flotté- glanés çà et là. On y découvre aussi des maquettes, des dessins préparatoires et les plâtres à l'origine de ses créations. Plusieurs  pièces monumentales de toute beauté complètent cette  exposition originale.

 

 

                         

 

 

 Une exposition que je vous conseille vivement . Voir aussi chez Dandylan qui m'a convaincue d'y aller!

 

 

 

Au feu les pompiers!

 

Le vieux Louvre de Philippe Auguste

 

 

 
 

 

 

 brûle-t-il..??? 

 

 

 

 

C'est ce que j'ai cru en arrivant au pied de ses remparts

 

 

 

 

 

 

  

 et j'en aurais mis ma main au feu.. !

 

 

 

 

 

Malgré les apparences, chacun était dans ses petits souliers...

 

 

 

 

 

 

  

Mais heureusement, les pompiers, accourus en hâte, ont sorti la grande échelle 

  

 

 

 

 

et inondé  les fossés de la forteresse.

 

 

 

 

 

 

L'incendie fut rapidement maîtrisé...Ouf, plus de peur que de mal!

 Chacun a pu tranquillement regagner son foyer..!

 

Artistes: Valery Koshlyakov,Alexei Kallima, Igor Makarevich et Elena Elagina, Alexander Brodsky

Exposition "Contrepoint, l’art contemporain russe, de l’icône à l’avant-garde en passant par le musée". Si vous désirez en savoir plus, c'est ICI...